Chronique familiale de l’ancêtre Claude PANNETON
L’ancêtre Claude PANNETON dit CIFRE ou LEFIFRE est né vers 1663au bourg de Renaison en Forez, arrondissement Roanne, archevêché de Lyon en Loire. Il est le fils légitime de Pierre PANNETON et de Louise JOSEPH, m. le 18 janvier 1656 à Saint-Haon-le-Châtel (Loire).
Acte de mariage de Pierre PANNETON et Louise JOSEPH
Acte de baptême de Claude Panetton, le 9 avril 1663 à Renaison, Loire, France
Claude traversa l’Atlantique pour s’installer en Nouvelle France vers 1680.
Voici quelques extraits de « L’ANCÊTRE », par l’écrivain Philippe PANNETON dit RINGUET à la recherche de son ancêtre dans son pays natal :
[…]
Il y a quelque trente-cinq ans, – déjà ! – revenant d’Italie, je voulus voir le pays d’origine du premier des Panneton d’où, fin du dix-septième siècle, il se vint fixer en l’île d’Orléans. […]
Donc, en ce 1921, je trouvai bonne l’occasion de faire un crochet dans la région de Lyon, vers le bourg de Renaison d’où, croyais-je, était parti deux cent cinquante ans plus tôt mon aïeul Claude Panneton.
[…]
On est ici tout près du coeur rocheux et mal accessible de la France.
[…]
Du village, les maisons ne sont pas vieilles; ni neuves d’ailleurs. Solides et carrées, de brique
avec chaîne de belle pierre, elles sont telles qu’on les peut attendre de gens qui jamais n’eurent les moyens de construire du temporaire. Une douzaine de rues s’entrelacent de l’hôtel du Commerce à l’église paroissiale. Elle est neuve, cette église: cent ans peut-être. Inutile donc d’y chercher une dalle, une inscription, quelque chose qui rappelle ma famille, malgré ce que l’on m’avait rapporté. Tel était Renaison quand je le visitai en 1920. Il n’a dû guère changer depuis, malgré l’auto.
Une religieuse passe. Je l’aborde et m’informe. Accorte, elle me répond que « bien qu’habitant le pays depuis trente ans, elle ne connaît ici personne du nom de Panneton ». « Mais, continue-t-elle, pourquoi n’allez-vous pas voir la vieille madame Dubost. Elle connaît tout le monde; de Renaison et des environs. Si quelqu’un peut vous renseigner, c’est elle. » Madame Dubost abrite ses quatre-vingts et quelques années au haut d’une maison deux fois plus âgée qu’elle et dont elle ne sort plus de longtemps.
[…]
— Comment dites-vous ? Panneton ?… Ah ! oui… Panneton. A Renaison ?… Non, non. Il n’y a pas de Panneton à Renaison. Pas de famille Panneton. Ni dans le pays, non…
Que je sois du lointain Canada, de l’Amérique, la laisse inintéressée. Elle vit dans un monde particulier, perchée qu’elle est sur un arbre généalogique. 11 y a les filiations, les alliances, les collatéraux; et les cousins « du deux au trois ». Rien autre.
« Des Panneton » continue-t-elle, « je n’en ai jamais connu à Renaison. Et je connais tout le monde. A des lieues et des lieues à la ronde. » (Elle dit encore des lieues, comme chez nous !)
« Mais… dit-elle, il y en a à Ambierle, le village voisin. Deux familles. Un vigneron. Il a épousé en secondes noces une Bonnard, de Saint-Haon-le-Châtel. Et l’autre, c’est cela, oui; il est rentier. Sa mère était une Leverrier. Plus loin, du côté de la Palisse, des Panneton il y en a encore. Pas à Renaison. Jamais à Renaison. »
[..]
— « Attendez ! Attendez !… Vous dites bien: Panneton… Panneton. Bon… J’ai connu mon arrière-grand-mère, mon arrière-grand-mère à moi. Elle avait bien cent ans quand elle est morte… Personne ne connaissait le pays comme elle… Mieux que les registres de la mairie, je vous dis… Mais oui !… cela me revient maintenant. Elle m’a raconté —. j’étais toute petite mais je me souviens – – elle m’a raconté qu’il y avait eu un Panneton, ici, à Renaison, dans les temps; oh ! bien avant elle. Elle ne l’avait pas connu, bien sûr. Ce Panneton-là, le dernier qui ait habité Renaison, eh bien ! il avait quitté le village il y a… je ne sais pas moi ! Mais toujours est-il que c’est en Amérique qu’il était allé. Oui… En Amérique. »
— Au Canada ? m’écriai-je, saisi.
— En Amérique ? Au Canada ? est-ce que je sais, moi ? En tout cas on n’en a oncques entendu parler depuis lors.
Dans la chambre tout s’est subitement effacé à mes yeux. C’est qu’une ombre m’est apparue, une ombre évoquée par la magie d’une vieille mémoire. Une ombre: celle de mon ancêtre, le dernier des Panneton français de ma lignée; le premier des Panneton canadiens. Claude Panneton, trisaïeul de mon trisaïeul.
[…]
Cette généalogie a été préparée avec la collaboration du généalogiste Jean-Jacques Lebeau et les données fournies par les familles Panneton.
L’histoire de Claude PANNETON et de ses descendants a été établie sur 11 générations.
Loading...
Pas de commentaire