La Picardie est une région historique de la France.
Le 1er juillet 1916, durant la première guerre mondiale, fut pour elle un triste record, soit la journée la plus sanglante pour l’armée britannique (Anglais, Canadiens, Néozélandais, Australiens, etc…), avec 57 470 victimes dont 19 240 morts, desquels 18 866 étaient des soldats.
Abbeville
Abbeville, située sur le fleuve Somme, qui donne son nom à la région, est à 45km en aval d’Amiens et à environ 200km de Paris. Sous-préfecture du département de la Somme, elle se trouve également à 10km à vol d’oiseau de la baie de Somme et de la Manche. Elle compte 25,000 habitants.
Parmi ses parcs, le principal est le parc municipal de la La Bouvaque, situé au nord de la ville et longé par le boulevard de la République. Il comprend l’étonnant et bel étang de La Bouvaque qui accueille un grand nombre d’oiseaux migrateurs.
Non occupée par l’armée allemande lors de la Première Guerre mondiale, Abbeville accueilla un hôpital militaire (le 3rd Australian General Hospital) pour soigner les soldats des batailles de la Somme. Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fut en grande partie détruite par les bombardements allemands et anglais qui firent disparaître à jamais les anciennes maisons à pans de bois et encorbellements. Abbeville fut libérée en septembre 1944 par l’armée Polonaise, qui entra par le faubourg de Rouvroy. La ville fut reconstruite et garde quelques vestiges. comme l’imposante façade de l’ancien couvent, pour rappeler les moments difficiles que ses habitants ont vécu, leur courage et leur ténacité.
Ses édifices religieux témoignent de son riche passé historique. Au centre-ville, au coeur du beffroi de 1209, l’un des plus anciens de France inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, le musée Boucher de Perthes abrite non seulement les témoignages des temps anciens de la Somme avec ses remarquables collections archéologiques, mais aussi un ensemble d’œuvres d’art de premier plan parmi lesquelles la sculpture picarde et celles des Ecoles du Nord.
L’ensemble des vitraux contemporains (1993) de l’église Saint-Sépulcre a été conçu par Alfred Manessier. Cet artiste est considéré comme l’un des plus grands artistes non figuratifs. Inspirée par les lumières de la Baie de Somme, son œuvre est subtile. Chaque heure de la journée, avec un ensoleillement différent selon les saisons, offre une nouvelle perspective pour admirer les vitraux de Saint-Sépulcre.
La Collégiale Saint-Vulfran, édifiée sur pilotis entre 1488 et 1663, est aujourd’hui l’un des chefs d’œuvre du gothique flamboyant du Nord de la France grâce à sa façade élégante, ses hautes tours symétriques, et les remarquables trésors qu’elle renferme : retable, statues, vitraux…
La baie de Somme
Le fleuve Somme, sinueux et nonchalant, se jette dans la Manche en formant une large échancrure qu’est la baie de Somme.
L’amplitude des marées est ici très importante. Elles conditionnent étroitement l’organisation de la vie animale, végétale et humaine dans la baie.
L’estuaire de la baie de Somme surprend par sa taille, environ 70 km². La Baie de Somme, c’est une quinzaine de kilomètres de longueur sur 5 km de largeur entre la pointe du Hourdel jusqu’au Crotoy. La Baie de Somme connaît 2 basses mers et 2 pleines mers par jour. Douze heures séparent environ chaque basse mer.
Ses lumières envoûtantes ont inspiré nombre de peintres et écrivains : Delacroix, Degas, Corot mais aussi Colette, Jules Verne, Victor Hugo, Alfred Manessier et bien d’autres…
La baie de Somme est un trésor ornithologique qui abrite la plus grande colonie de phoques d’Europe. C’est le passage des oiseaux migrateurs en France. Plans d’eau, marais, dunes et prés-salés composent ce paysage entre terre et eau.
Le canard siffleur, le Tadorne de Belon, le courlis cendré, l’huîtrier pie y côtoient les phoques veaux marins et les moutons de prés salés. A marée basse, on peut avec un guide traverser ces bancs de sable dorés, creusés de mares.
Le littoral
Le littoral picard s’étend sur près de 70 km. On y savoure une petite brise marine fort agréable.
La côte picarde va des longues plages de sable fin de la baie de Somme aux dernières falaises du Pays de Caux. Culminant à près de 80 mètres, ces monuments de craie vive imposent leurs abruptes silhouettes face à la Manche, dont les vagues arrachent les silex qui migrent vers le Nord. Ils deviendront galets par le roulement des flots. Le spectacle des vagues éclatant sur les falaises est magnifique.
Les villas “Belle Époque” du quartier balnéaire, classé en secteur sauvegardé depuis 1986, forment un ensemble architectural unique hérissé de clochetons, de balcons et de «bow-windows». Il flotte dans l’atmosphère des histoires d’élégantes en villégiature et des rires d’enfants jouant à cache-cache entre les cabines de plage.
La pointe du Hourdel
Situé à la limite sud de l’estuaire, ce petit port est caractérisé par le « cordon de galets » qui avance d’années en années.
Pendant de nombreuses années, il a été le lieu de départ de « l’or bleu » de la Picardie Maritime. Le Hourdel est un point d’observation des phoques, que l’on peut observer à la jumelle sur les bancs de sable, de l’autre côté de la Baie.
Saint-Valéry-sur-Somme
Sa position stratégique sur un promontoire calcaire face à la baie de Somme, a valu à Saint-Valery-sur-Somme une histoire riche et mouvementée. Ses nombreux quartiers confèrent à cette cité un charme pittoresque indéniable : la ville haute est un bel exemple de cité médiévale ; en arrière du port, le Courtgain est le quartier traditionnel des marins qui occupaient de petites maisons colorées, serrées les unes contre les autres ; le quartier de l’abbaye est plus rural avec des fermes en activité.
L’histoire de Saint-Valéry-de-Somme est particulièrement riche pour une petite cité. La flotte de Guillaume le Conquérant constituée pour la conquête de l’Angleterre partit de Saint-Valery. Quelques navires partirent du Crotoy.
Les bateaux de plaisance sont amarrés tout au long du chenal et les quais, occupés par les étals du marché le dimanche matin, offrent aux promeneurs de belles balades au pied des remparts de la ville haute qui montrent ses vieilles pierres et ses petites ruelles pavées toujours fleuries.
Le Crotoy
Cette charmante cité balnéaire, située à l’embouchure de la Baie de Somme sur une lande de terre au bord de la Manche qui lui donne une configuration de quasi presqu’île, est réputée pour sa magnifique plage de sable fin, exposée plein sud, qui s’étend à perte de vue et son port de pêche animé en toute saison !
Au nord, le massif dunaire du Marquenterre s’étend sur 3000 ha. C’est le plus vaste complexe de dunes du Nord de la France. Les différents types de végétation qui coiffent les dunes offrent des paysages variés et donnent à ces sables plus ou moins mobiles des appellations colorées : « dune blanche », « dune grise », « dune noire ».
Au XVIIème siècle, Le Crotoy comptait parmi les ports de pêche les plus importants de la Manche.
C’est au Crotoy que Jeanne d’Arc fut emprisonnée avant d’être emmenée à Rouen pour son procès en 1430 et brûlée sur un bûcher.
Les traditionnelles maisons de pêcheurs se mêlent aux demeures de vacances. Le Crotoy connut son heure de gloire au début du siècle : Guerlain, parfumeur de l’impératrice Eugénie, attira sur les bords de la baie de Somme, le-tout-Paris-mondain. Jules Verne, Colette ou Toulouse Lautrec constituent quelques uns de ses hôtes célèbres.
Cayeux-sur-Mer
Le nom de cette station trouve son origine dans le nom picard Cayeux qui signifie Caillou et dont l’histoire est pleinement liée à celle du galet, richesse minérale de cette station de la côte picarde, à deux pas de la baie de Somme.
Le chemin de planches de 2 kilomètres, bordé de cabines de plage au décor souvent personnalisé, est le plus long d’Europe. On peut suivre la plage sans jamais fouler les galets, comme au siècle dernier.
Ault
Accrochées à la falaise, les villas du début du XXème siècle, d’Ault, d’Onival et du Bois de Cise, défient les éléments naturels. Du balcon qui longe la mer, les perspectives sont impressionnantes sur la Manche et les bas-champs.
Les galets de silex provenant des falaises de Normandie et de la Somme alimentent le rivage des bas-champs jusqu’au poulier du Hourdel, formant ainsi l’un des plus longs cordons de galets d’Europe. Ceux-ci protègent les terres conquises sur la mer appelées localement « renclôtures » ou bas-champs. Ces vastes zones humides s’étendent au pied de l’ancienne falaise. Ainsi, le hâble d’Ault, qui tient son nom de la déformation du mot havre, était un port de pêche. Peu à peu coupée de la mer, la zone a évolué en prairies naturelles et en plans d’eau douce à saumâtre.
Amiens
Alliant modernisme et histoire, innovation et tradition, la capitale picarde est une ville de caractère haute en couleurs…
Grouillante et animée, chaleureuse et accueillante, elle vit au rythme des diverses manifestations culturelles qui l’animent. Très marquée par les stigmates de la seconde guerre mondiale (la ville fût en partie rasée), elle a su s’appuyer sur son passé pour se reconstruire et aller de l’avant. Elle revêt aujourd’hui des habits de modernité mais conserve d’extraordinaires témoignages de son glorieux passé !
Amiens est célèbre pour sa cathédrale gothique, ses marais entrecoupés de petits canaux et son pittoresque quartier Saint-Leu… C’est l’égérie de Jules Verne !
La cathédrale d’Amiens
C’est en 1206, qu’un croisé picard nommé Wallon de Sarton, chanoine de Picquigny, rapporte à Amiens la sainte relique du crâne de Saint Jean-Baptiste. Très rapidement, cette relique devient l’objet d’un important pèlerinage. Cet afflux de visiteurs rend vite la cathédrale romane existante trop petite.
En 1218, la foudre tombe sur sa flèche et l’édifice tout entier s’écroule dans les flammes. L’évêque Évrard de Fouilloy décide alors de reconstruire une nouvelle cathédrale, non seulement bien plus vaste et plus belle que la précédente, mais aussi inégalée parmi les autres sanctuaires de la chrétienté. Pour relevé le défi, il choisit comme architecte Robert de Luzarches.
La première pierre est posée en 1220 sur le site même de l’ancienne cathédrale romane… mais pour bâtir la plus vaste des églises de France, il faut libérer du terrain ! On déplace un Hôtel-Dieu, un évêché, les remparts sont reculés et la construction commence. Afin d’établir solidement l’édifice, les fondations sont creusées sur 8 mètres de profondeur, jusqu’à atteindre la roche mère.
La corniche surmontant la grande rosace et la nef est terminée en 1236. Le chœur et les chapelles rayonnantes en 1269. Le gros œuvre de la cathédrale est achevé et on procède alors à l’achèvement des travaux à l’intérieur de l’édifice et notamment le dallage pour 1288. Deux autres vagues de travaux en 1366 et en 1402, ajouteront les chapelles qui bordent les bas-côtés de la nef et les tours de la façade.
La cathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture).
Avec les cathédrales de Chartres, de Reims et de Bourges, elle est considérée comme l’archétype du style gothique classique.
Monument historique en France depuis 1862, elle est inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Durant la saison estivale, la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens s’illumine et retrouve ses couleurs originelles… magiques ! Au Moyen-âge, les décors sculptés des portails de la façade étaient peints de couleurs vives et éclatantes. Avec le temps et la pollution, la pierre a perdu ses couleurs.
Aujourd’hui, grâce à une nouvelle technologie faisant appel à une technique ultramoderne de nettoyage par désincrustation photo-phonique, des projections lumineuses reconstituent la polychromie de la façade. La magie de cette recoloration éphémère propose une perception inédite de l’architecture médiévale. Ce spectacle est une révélation, un moment d’émotion pure…
Le château de Rambures est une impressionnante forteresse du XVème siècle, tout en rondeur !
Avec ses énormes tours rondes, ses mâchicoulis et son chemin de ronde, ce château est un remarquable exemple d’architecture militaire du XVe siècle. Quant à la chambre du roi, elle accueillit à plusieurs reprises Henri IV !
C’est en 1058, qu’apparaît pour la première fois dans l’histoire, le nom de » Rambures « . En 1412, David de Rambures devient grand maître des Arbalétriers de France, la plus haute distinction militaire de l’époque, et décide de construire un nouveau château à Rambures. C’est l’actuel château, le modèle le plus complet de l’architecture militaire du XVème en Picardie.
Les Rambures se consacrent de père en fils à la carrière des armes. Le plus illustre est Charles de Rambures dit » le brave Rambures » compagnon d’Henri IV qui le comblera de faveurs. C’est grâce à lui si le château n’a pas subi le démantèlement total des forteresses ordonné par Richelieu.
Le château demeurera dans cette famille, par legs successifs, jusqu’en 1930. A cette date, Charles de La Roche-Fontenilles le laissa à son petit-neveu, le comte de Blanchard, dont le fils est l’actuel propriétaire.
Avec le temps, le château perd rapidement de son intérêt militaire car ses murailles sont incapables de résister longtemps au boulet métallique dont l’emploi se généralise à partir de 1475.
Il subit, au fil des siècles, un certain nombre de « mises au goût du jour » qui n’ont, toutefois, pas réussi à altérer son aspect général, du moins pour ce qui est de l’extérieur.
Vers 1850, le général de Fontenilles entreprend de nouveaux aménagements. On le dit » très respectueux de l’authenticité « , ce qui vaut au château de nombreux » embellissements » à la manière flamboyante : balustrades, fenêtres à meneaux, perron
Le parc du château est magnifique et de style anglais. Avec des arbres séculaires d’essence rare dont un séquoia géant de deux cents ans, il est remarquable par sa tranquillité et sa verdure aux teintes variées de vert.
Un verger au fond du parc est un conservatoire de variétés anciennes de pommiers. Selon certains plans, cette partie du domaine était au Moyen-âge réservée à la culture des plantes médicinales et des légumes.
Se trouvent également une chapelle funéraire consacrée en 1827, tombeau des la Roche Fontenilles, et derrière cette chapelle le « Pavillon Henri IV ».
La bataille de la Somme
La première journée de cette bataille, le 1er juillet 1916, fut dévastatrice et dura jusqu’au 18 novembre 1916.
Il s’agit de l’une des batailles les plus meurtrières de l’histoire humaine (hors victimes civiles), avec parmi les belligérants environ 1 060 000 victimes, dont environ 442 000 morts ou disparus.
Les noms des 18 866 combattants y sont gravés dans la pierre. La bataille de la Somme fut l’une des principales confrontations de la Première Guerre mondiale. Les forces britanniques et françaises tentèrent de percer à travers les lignes allemandes fortifiées sur une ligne nord-sud de 45 km proche de la Somme, au nord de la France, dans un triangle entre les villes d’Albert du côté britannique, Péronne et Bapaume.
Albert, portait autrefois et jusqu’au XVIIe siècle le nom d’Encre ou Ancre, qui fut changé en celui d’Albert après la chute de Concini, maréchal d’Ancre et la transmission de la seigneurie à la maison d’Albert.
Durant la première guerre mondiale de 1914-1918, Albert fut l’enjeu de terribles combats lors de la Bataille de la Somme. ndiale
En 1916 (le 1er juillet), Beaumont – Hamel a été marqué par le quasi-anéantissement du régiment des volontaires de Terre-Neuve, le Royal Newfoundland Regiment , dont il ne restait que 68 hommes une demi-heure après le déclenchement d’une des attaques majeures de la bataille de la Somme.
Le secteur ne sera plus attaqué par les alliés jusqu’au 13 novembre lors du lancement de la bataille de l’Ancre. Les sapeurs anglais ont alors posé une mine, sous la redoute d’Hawthorn Ridge, de 13 tonnes d’explosifs. Elle a permis aux anglais de reconquérir la zone (dont le village).
Le village picard Villers-Bretonneux est situé à l’est d’Amiens et au sud de Corbie, à la limite d’un paysage particulièrement plat vers l’Est.
Il a été le site d’un des tragiques épisodes de l’offensive allemande sur la Somme en 1918. Des milliers de soldats Australiens et Néozélandais de l’ANZAC, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, y sont morts, pour avoir réussi à résister à l’offensive de l’empire allemand.
Le 22 juillet 1938, le Mémorial national australien fut inauguré à Villers Bretonneux par les souverains britanniques, George VI et la reine Elizabeth Bowes-Lyon, et le président de la République française.
Au nord de la Somme est érigé le Mémorial canadien de Vimy élevé à la mémoire des 66 000 jeunes canadiens ayant laissé leur vie en France durant la première guerre et commémore la bataille du 9 avril 1917. Sur les parois du Monument, sont inscrits les noms de 11 285 soldats canadiens « manquant à l’appel et présumés morts » en France. La terre sur laquelle est le monument commémoratif fut cédée au Canada par la France en 1922, en reconnaissance des sacrifices accomplis par le Canada lors de la Première Guerre mondiale et pour la victoire remportée par les troupes canadiennes lors de la bataille pour la capture de la crête de Vimy en avril 1917.
Sur le socle du Monument, sont gravés dans la pierre, en français et en anglais, les mots suivants :
À LA VAILLANCE DE SES FILS PENDANT LA GRANDE GUERRE, ET EN MÉMOIRE DE SES SOIXANTE MILLE MORTS, LE PEUPLE CANADIEN A ÉLEVÉ CE MONUMENT
*sources pour texte: Wipedia, phamphlets de la somme, notes personnelles
Photos, de haut en bas: Vitrail Église St-Sépulcre, collégiale d’Abbeville, baie de Somme, rempart St-Valéry, Le Crotoy, les cailloux de Cayeux, les falaises à Ault, la cathédrale d’Amiens, cathédrale d’Amiens colorée, château de Rambures, cimetière militaire Terre-Neuvien, champ de bataille de la Somme et cimetière Australien.
L’album des photos de « La Somme » captées par Claude Dupras en août 2010, peut être vu au complet en cliquant sur le lien suivant. The picture album of « La Somme » taken by Claude Dupras in august 2010, can be seen at the following link:
La Somme
Voici quelques photos de cet album:
Hereinaf’ter are some pictures of this album:
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