Les Bousquet


Chronique familiale de l’ancêtre Jean-Baptiste Bousquet

Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.

L’histoire de Jean et de ses descendants a été établie sur 10 générations.

L’ancêtre québécois Jean-Baptiste Bousquet est né vers 1646 à Tonnin, Agenois, Lot et Garonne, Aquitaine (Guyenne), France. Il était le fils de Jean Bousquet et Isabelle Hilaret. En 1666, il se retrouve à Trois-Rivières, en Nouvelle France, après avoir traversé l’océan Atlantique pour y travailler. Après six ans dans son nouveau pays, il cherche à se marier et rencontre une veuve qui fut une fille du Roy, Catherine Fourrier, fille de Claude Fourrier et de Marie Pennetier, de la paroisse St-Sulpice, à Paris. Leur mariage a lieu le 11 mai 1672 à l’église Notre-Dame de Montréal.

Catherine Fourrier était une de ces jeunes femmes célibataires de bonne réputation qui avaient répondu à la demande du Roi pour immigrer en Nouvelle-France au XVIIe siècle, s’y marier, y fonder et établir une famille afin de coloniser davantage le territoire. A ce moment-là, les hommes étaient en forte majorité dans la colonie dont plusieurs étaient cultivateurs. Le Roi de France agissait comme un tuteur (leur père) en payant les frais de leur voyage ainsi qu’une dot lors de leur mariage. Cette dot était ordinairement de 50 livres. Elles étaient généralement bien portantes car les colons recherchaient ce genre de femme pour le travail de la ferme. On les présentait les uns aux autres lors de soirées organisées. Il y avait ensuite l’étape du notaire, puis celle du mariage à l’église.

Catherine était d’origine modeste et avait reçu une éducation de citadine. Elle fut accueillie à Montréal par Marguerite Bourgeoys et placée sous sa protection. Elle n’avait pas nécessairement le meilleur potentiel d’adaptation au contexte particulier de la Nouvelle-France. Vers 1669, elle rencontra un armurier Mathurin Mercadier dit Lahayes, fils de Georges et de feue Charlotte Maurier de St-Rémi-sur-Creuse, Vienne, Poitou Charentes. Ils signèrent leur contrat de mariage le 11/10/1670 (sous seing privé) et la cérémonie religieuse du mariage eut lieu, le 14 octobre 1670 à Montréal. Le couple s’installa à Varennes. Malheureusement, Mathurin décéda vers avril 1672.

Ce n’est que quelques mois après la mort de son premier mari, que Catherine maria Jean-Baptiste Bousquet, maître armurier et arquebusier. Le 15 novembre 1664, on le retrouve à Trois-Rivières. Le recensement de 1666 rapporte qu’il est à toujours à Trois-Rivières. Le 2 août 1672, Simon Guillory achèta un soufflet de forge pour quatre-vingts livres à Jean Bousquet. Le 2 août 1676, Simon Guillory, Pierre Gadois le jeune, René Frezeau et Olivier Quesnel dit Tourblanche et Jean Bousquet fondent la corporation des armuriers. Suite à une dispute, Frezeau porte plainte et parvient à faire payer 10 livres d’amende chacun à Pierre Gadois le jeune et Simon Guillory et Jean Bousquet

Le recensement de 1681, indique que Jean Bousquet, Claude Bousquet, Daniel Bousquet, Jean Bousquet, Geneviève Bousquet, Catherine Bousquet, Pierre Bousquet et Catherine Fourrier vivent à l’Ile Sainte-Thérèse, Québec et que Jean possède deux fusils et trois arpents de terre en valeur

En 1681, il est arquebusier à l’Ile Sainte-Thérèse. Jean-Baptiste Bousquet décède le 24 novembre 1698 à Varennes à 51 ans.

Catherine est veuve à nouveau . François Martin dit Langevin, habitant et maître maçon, la courtise et la demande en mariage. Elle y consent. Ils se marient le 20 novembre 1712 à Montréal et s’installent à Repentigny. Ils n’auront aucun enfant et François décède quelques années plus tard.

Le 21 octobre 1726, Catherine Fourrier meurt à l’âge de 75 ans. Seuls quatre de ses onze enfants, issus de Jean-Baptiste lui survivront.

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