C’est un ordre religieux très ancien. Il remonte au temps de Louis XIV, alors que l’écart entre les riches et les pauvres était très grand. Un prêtre du nom de Jean-Baptiste de La Salle rencontre fortuitement un « Maître » (c’est ainsi qu’on appelait les professeurs) nommé Adrien Nyel et lui fait part de l’idée d’ouvrir des écoles gratuites pour les garçons pauvres. Très tôt, il est confronté aux problèmes de la formation des maîtres d’école et crée un institut pour subvenir à ce besoin. Mais l’année 1682 en est une de famine en France. Les besoins sont grands et les maîtres sont pauvres. La Salle se décide donc à appuyer financièrement ce projet éducatif et il renonce à son revenu de chanoine de Reims. Qui plus est, il distribue tous ses biens aux pauvres et s’engage résolument dans ce projet. Il réunit ses maîtres en communauté et leur donne le nom de Frères des Écoles Chrétiennes. La Salle leur fixe un objectif : « Qu’ils instruisent avec toute l’application possible tous les écoliers dont ils sont chargés, qu’ils n’en négligent aucun et que l’application qu’ils ont soit égale envers tous et plus grande même à l’égard des plus ignorants et des plus négligents ». En 1837, quatre frères des Écoles Chrétiennes arrivent au Canada et ouvrent une première école à Montréal.
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