Les parents de mon mari : Marianne Sorçaburu et Pierre Vignau
J’ai connu pépé et mémé Vignau : mémé était une femme cultivée, déterminée, qui savait obtenir ce qu’elle voulait. Tenace, parfois autoritaire suite à la vie dure qu’elle avait menée et qui savait se faire écouter.
Pépé était un homme doux qui ne cherchait pas les arguments. Dès le début de son mariage, il l’avait compris. Il aimait la chasse, mais n’avait pas eu le droit de garder ses chiens avec lui à Harguinania. Cela est venu plus tard.
Il avait été combattant durant toute la guerre 1914-1918 jusqu’à la démobilisation malgré les blessures au cours des années : la première, dès le début du conflit : le 16 septembre 1914, à Ville-aux-Bois (Aisne), il a été blessé à la cuisse, plaie pénétrante, et a été transporté à Limoges, à l’Hôpital Pasteur.
La deuxième blessure : le 24 mai 1916, à Douaumont ; il a été blessé par balle à la main gauche: il a été soigné à Verzy, entré le 26 mai 1916, sorti le 16 juin 1916.
Il s’est mérité une Citation à l’Ordre du jour : le 28 janvier 1918, au cours d’un coup de main pour l’exécution duquel il était volontaire, a dépassé son objectif et s’est établi en barrage malgré un tir de mitrailleuse d’une extrême violence jusqu’à la fin de l’opération.
Il a eu droit à la MÉDAILLE MILITAIRE :
« Au nom du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, le Grand Chancelier de l’Ordre national de la Légion d’Honneur a délivré le présent Brvet à M. Vignau, Pierre, soldat de 1ère classe, Centre de Mobilisation d’Infanterie No 188, né le 2 octobre 1892 à Masparraute, département des Basses-Pyrénées, décoré de la Médaille Militaire par décret du 1er décembre 1928.
Fait à Paris le 2 octobre 1929 ».
Pierre Vignau, le père d’Armand.
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