Ce dialogue porte sur l’organisation de l’Algérie après l’indépendance de 1962.
Au 28 mai 2002
Mansour: Sincèrement je ne comprends pas ton degré de méconnaissance de l’Algérie que tu as connu dans les années 70. Oui, il est vrai qu’il y avait des républiques démocratiques et populaires en Allemagne de l’est, au Vietnam ou en Chine. Mais il y avait aussi des républiques d’Amérique du sud qui n’avaient rien de républicain. Le Mexique, l’Argentine, le Chili, le Brésil, l’Uruguay ou même le Venezuela ont toujours été desrépubliques. Les symboles donnés à une nation ou une autre ne définit certainement pas les réalités sur le terrain et ces sociétés se conforment rarement aux prétendus idéaux auxquels elles prétendent adhérer.
Claude: Voici la réalité comme je l’ai vue et comprise. Les républiques d’Amérique du Sud, auxquelles tu fais allusion, ne portaient pas l’étiquette «démocratique et populaire». Ce nom, cette définition, ce masque était affublé aux gouvernements de pays totalitaires, comme ceux que j’ai mentionnés, qui étaient sous le joug des Soviets. C’était la formule des régimes communistes de l’est et d’Asie qui cachaient sous cette appellation, à l’allure toute innocente, l’hypocrisie de la dictature de leur parti unique. Quant à la réalité sur le terrain, j’ai vu en Algérie un parti unique, une armée protectrice de ce parti, des nationalisations de tout ce qui était important, le manque de liberté des Algériens, des journaux qui appartenaient au pouvoir, des produits de consommation de mauvaise qualité, des tablettes vides dans les magasins, des prisons débordantes, du personnel sans motivation, etc…. Ah! Il y avait bien quelques individus représentants de pays de l’Ouest, pour vendre quelques usines ou produits industriels surtout à la SONATRACH, aux domaines de la pétrochimie, de la mécanique, etc… mais, à mon avis, c’était l’exception. Il est vrai qu’au moment où j’y suis allé, le régime, face à ses problèmes croissants, semblait s’ouvrir davantage à l’ouest et à l’Europe et permettait la création de sociétés mixtes composées de sociétés nationales algériennes et de sociétés privées étrangères de l’ouest. Malheureusement, ce projet a finalement été bousillé car 5 ans plus tard ces sociétés, incluant la nôtre Ecosult, ont été algérianisées, sans compensation. Adieu, veau, vache, cochon, couvée….
Mansour: Pour un peu comprendre l’histoire économique de l’Algérie et l’émergence d’un système économique fortement dominé par l’État, il faudrait revoir justement les raisons pour lesquelles le secteur de l’État s’est développé en Algérie. Avant même l’accession à l’indépendance, le processus de développement de ce nouveau pays avait été bien défini d’une part le fameux Plan de Constantine, qui était déjà en chantier, et les accords d’Evian. Très schématiquement les accords d’Evian devaient inciter la communauté française, pied noir, à se construire un avenir en Algérie et continuer à favoriser l’immigration algérienne en France. Le but était d’éviter des troubles sociaux dans l’immédiat, tout en favorisant l’émergence d’une bourgeoisie d’entrepreneurs algériens et d’une main d’œuvre industrielle algérienne.
Claude: Cela me semblait un bon plan.
Mansour: Mais comme tu le sais l’OAS s’est bien assuré que la majorité des pieds noirs quittent leur pays d’origine avant la fin de 1962. Sur plus d’un million de pieds noirs, il n’en restait que moins de 100,000 à la fin de 1962 en Algérie. Tous les propriétaires agricoles ou industriels français avaient abandonné leurs propriétés à tel point qu’en août 1962, il a fallu l’intervention de l’ALN pour organiser la récolte de blé dans les domaines français. Il faut se rappeler qu’à cette époque, plus d’un million de pères de famille algériens dépendaient de leurs salaires pour faire vivre leurs familles et travaillaient dans le secteur agricole moderne, dominé par les colons français. Les accords d’Evian interdisaient à l’Algérie de s’approprier des biens français. Mais les propriétaires terriens français avaient disparu, alors que plus d’un million de travailleurs agricoles algériens dépendaient de leurs maigres salaires pour subvenir tant bien que mal aux besoins de leurs familles. Et c’est dans ces conditions d’abandon des terres que le gouvernement algérien a été obligé de gérer les biens agricoles français en Algérie en créant les fameuses fermes autogérées.
Claude: Il me semble que c’est une explication cousue de fils blanc qui ne tient pas compte des accords signés avec la France. Il est vrai que l’exode des Français fut massif mais cela ne pouvait être autrement car les pieds noirs étaient incertains et avaient peur de l’évolution de la situation en Algérie après la révolution. Mais ils auraient pu revenir, en partie du moins, et le nouveau gouvernement qui devait protéger les biens français aurait pu les rendre aux Français après les avoir gérés durant cette période d’incertitude. Il en va de même aussi pour les logements et les maisons. De toute évidence, les dirigeants avaient d’autres pensées.
Mansour: Dans le domaine industriel, la seule raison de l’intervention de l’État algérien, au départ, a été la fermeture des mines de plomb, de magnésium, de mercure et de fer dans l’ouest du pays. C’est comme cela que la première société nationale a été créée pour prendre en charge les mines abandonnées par les industriels français qui ne se sont pas préoccupés de l’avenir de tous les travailleurs des mines. Quant à la présence du secteur public dans les secteurs des transports, de l’énergie ou de l’hydraulique, elle était déjà bien installée bien avant ‘indépendance de l’Algérie.
Claude: Il est certain que les pays conservent normalement les secteurs énergétiques comme biens publics pour assurer un bon service à prix raisonnables aux citoyens ou le développement de certaines ressources. Je ne dis pas que l’Algérie ne devait pas nationaliser certains secteurs-clefs, mais de là à tout nationaliser, il y a une marge.
Mansour: De 1962 à 1968, l’Algérie a tout fait pour rester dans les conditions des accords d’Evian. Par contre, la France n’a jamais respecté une seule des clauses de l’accord. Elle devait financer le développement des gisements de pétrole et de gaz, Elf-Erap et, notamment, la CFP n’ont pas investi un seul dollar durant cette période, prétendant que le prix mondial du pétrole ne permettait pas de leur garantir «a financial return» acceptable. Plus grave encore, la France a unilatéralement limité le nombre d’émigrés algériens en France pour permettre l’application de sa nouvelle politique vis-à-vis du Maroc en particulier et de la Tunisie. Ensuite, la France sous la pression des vignerons français a unilatéralement réduit ses importations de vins algériens par plus de 70%. Pour te donner une idée des dimensions de toutes ces mesures restrictives françaises vis a vis de l’Algérie, je te signale qu’à cette époque les recettes d’exportations du pays étaient distribuées comme suit: revenus des émigrés transférés en Algérie: 30%, le pétrole:30%, les exportations agricoles et notamment les vins: 30%, autres 10%. Voilà la situation dans laquelle l’Algérie des années 60 se trouvait. Pour faire face à ce véritable blocus économique français contre l’Algérie, le gouvernement algérien a tout d’abord essayé de régler son problème de développement des hydrocarbures en créant la fameuse SONATRACH, qui au début n’avait qu’un seul objectif, à savoir créer un système d’oléoduc pour acheminer le pétrole de Hassi Messaoud vers la côte. Je te signale entre parenthèses que le programme de développement du système d’oléoduc que Sonatrach a lancé a été entièrement financé et réalisé avec l’aide du monde occidental et notamment les USA et l’Angleterre. Dans le domaine de la sidérurgie, alors même que le projet de l’aciérie d’Annaba était dans le programme français du Plan de Constantine, la France a refusé d’aider l’Algérie indépendante, de le financer ou de le gérer. Dans le domaine de la mécanique, avant l’indépendance, Renault avait déjà une usine de montage en Algérie. Après l’indépendance, cette même compagnie française avait refusé d’élargir ses capacités pour faire face à la demande croissante. Il en était de même de Berliet qui avait aussi une usine de montage. De même pour la compagnie Michelin qui pourtant faisait un argent fou ne serait-ce qu’avec l’armée algérienne. L’Algérie avait donc le choix entre la soumission au blocus économique français ou se trouver une nouvelle voie pour se débarrasser de ce diktat. Voila la véritable histoire économique de l’Algérie. À chaque fois que le secteur public algérien se créait ou se développait, c’était en fait une réaction algérienne aux actions punitives de la France vis-à-vis de ce pays.
Claude: Je ne comprends pas pourquoi la France et ses industriels qui avaient un avantage réel à collaborer avec le nouveau gouvernement ne l’ont pas fait? Quelles raisons ont motivé cela? Pourquoi cette attitude de non-respect des accords d’Evian? Pourquoi avoir laissé tomber tous les investissements qu’ils avaient en Algérie? Pourquoi ne pas avoir cherché à se sauvegarder le marché algérien? Pourquoi, vignerons, propriétaires terriens et fabricants n’ont-ils pas continué à exploiter leurs entreprises? Pourquoi sont-ils tous partis? Que cache cette attitude invraisemblable? N’avaient-ils aucune confiance dans les gens du gouvernement en place et craignaient-ils la venue du régime qui s’annonçait? Sûrement les blâmes ne sont pas tous du côté de ces industriels, de ces investisseurs, des Français qui avaient tout à perdre et qui ont tout perdu.
Mansour: Prenons par exemple la nationalisation des hydrocarbures en 1971. Depuis 1968 jusqu’au qu’en février1971 l’Algérie essayait de négocier sincèrement le renouvellement des accords d’Evian, mais la France a donné une fin de non-recevoir à toutes les revendications algériennes. Par désespoir, l’Algérie, la mort dans l’âme, et entre parenthèses soutenue par les bureaux d’études américains comme Bechtel et Arthur D. Little sans parler des appuis officiels du gouvernement américain, a finalement décidé de nationaliser le secteur des hydrocarbures, non pas pour permettre au bloc soviétique d’avoir accès aux ressources en hydrocarbures de l’Algérie mais en fait pour permettre une plus grande compétition internationale dans ce secteur. Qui a profité des nationalisations de ce joyau de l’Algérie en dehors des USA, depuis 1971 à ce jour ? Je ne vois pas une seule société appartenant au bloc soviétique qui a opéré ou qui opère dans ce secteur à ce jour. La société pétrolière en dehors de celles des USA qui avait été permise par les autorités algériennes à opérer dans le domaine de la recherche pétrolière a été une société Brésilienne qui a ce que je sache vient d’un pays qui est loin d’être dans l’orbite de l’Union Soviétique.
Claude: La SONATRACH était l’exception à la règle du régime et me semblait être un gouvernement à part. Comme tu me l’as dit, elle avait ses propres écoles, etc… Et c’est cela qui était choquant de voir cette politique de deux poids, deux mesures. Une pour le pays, l’autre pour la SONATRACH. Est-ce que je me trompe?
Mansour: Parlons de la coopération du secteur public algérien dans les domaines de la pétrochimie, les plastiques, la mécanique et la sidérurgie durant cette période que tu décris comme l’invasion du communisme mondial de l’Algérie. Toute la pétrochimie algérienne a été développée en collaboration avec des sociétés américaines, comme Kellogg, ou des sociétés françaises. Aucun complexe chimique réalisé dans les années 70 n’a été réalisé ou financé par le bloc soviétique. Dans le domaine de la mécanique, le seul projet réalisé par un pays de l’est a été le projet des vannes et pompes de Berrouaghia et même celui-là a été fait par l’Allemagne de l’est en collaboration avec l’Allemagne fédérale. La seule participation de l’URSS dans les efforts de développement de l’Algérie a été la construction de la sidérurgie d’Annaba. Et même dans ce cas particulier, les laminoirs à réduction directe de gaz avait été réalisés par des partenaires occidentaux. Tu m’as parlé de ton expérience directe avec l’Ecotec. J’aimerais bien que tu me donnes un seul exemple de la contribution du bloc soviétique aux activités de cette entreprise. Je te signale que les plus grands projets de cette sociétés ont été la fameuse coupole du stade olympique d’Alger et l’université d’Oran, et tous les deux ont été dirigés du début à la fin par le brillant architecte brésilien Oscar Niemeyer et le fameux architecte Japonais ( Kazu Tang je crois ). Où est donc cette influence soviétique dont tu prétends que l’Algérie a souffert durant les fameuses années 70.
Claude: Touché! Tu as sûrement raison. Mais la SONATRACH ne dirigeait-elle pas plusieurs de ces secteurs? De plus, je n’ai pas dit que tout avait été en contrat à des sociétés de l’est. J’ai dit que l’organisation de l’Algérie, son mode d’opération était celle d’un système totalitaire comme ceux du bloc communiste. Quant à l’Ecotec, j’y ai rencontré des Polonais, des Hongrois qui représentaient des sociétés nationales de ces pays derrière le rideau de fer et qui exécutaient des projets pour la société. Je peux ajouter, à ta liste de pays, certains pays scandinaves qui ont réalisé pour Ecotec, des usines de préfabrication de panneaux de béton pour la construction de logements. Mais éventuellement on n’avait pas exploité ces usines tel que prévu. Par ailleurs, je me rappellerai toujours mes visites à l’imposant projet de l’université de Constantine dont les plans ont été préparés par Oscar Niemeyer, le grand architecte brésilien, et au stade de boxe du complexe olympique d’Alger lorsque j’ai aperçu la fantastique coupole qui le couvre. Ce sont deux très grandes réalisations dont peut être fier l’Ecotec.
Mansour: Mais parlons un peu des orientations globales du commerce extérieur de l’Algérie durant cette même période. Je te signale que je n’ai jamais su que je mangeais du blé de l’Ukraine ou du beurre de Hongrie. Par contre, je savais que l’Algérie de l’époque était un des plus grands clients du Canada pour son blé. Et que tous les produits lactés étaient importés de la France en particulier et du reste de l’Europe en général. Je n’ai jamais pu trouver un morceau de savon, une brosse à dent, ou un médicament provenant du bloc soviétique durant toute la période qui a façonné ton image de l’Algérie.
Claude: Je ne comprends pas, car moi je ne trouvais que cela en me rendant faire quelques emplettes sur Didouche Mourad. D’ailleurs, les Algériens qui voyageaient apportaient dans leurs bagages tous les produits de base qu’ils ne pouvaient se procurer à Alger, d’une qualité acceptable. Sûrement, tu as vu, comme moi, les innombrables grands sacs de nylon, striés rouge et blanc, que transportaient les Algériens qui revenaient dans leur pays. Il y en avait des centaines. N’est-ce pas la démonstration que l’on manquait de tout dans le pays ?
Mansour: A ce jour, la structure de la dette extérieure, reflet de toute politique commerciale mondiale d’une nation, est en Algérie comme suit: plus de 50% de sa dette est libellée en dollars US et plus de 40 % de sa dette est détenue par la France. La dette extérieure algérienne vis-à-vis du bloc soviétique ne représente même pas 10% du total, y compris la dette militaire vis-à-vis de la Russie, seul fournisseur à ce jour de l’ANP. Mais même cette dette militaire,penses-tu réellement qu’elle a été due à un choix idéologique alors que le monde occidental en général voulait empêcher la révolution algérienne de se propager en Afrique du Nord et à travers le continent africain a l’époque.
Claude: Il faudrait analyser d’où vient la dette. Quelle partie a été engagée par la SONATRACH? Quel changement a-t-elle subi depuis les années 80, car je te parle de ce temps-là? Par ailleurs, pourquoi la révolution a-t-elle abouti sur un régime totalitaire et dictatorial ?
Mansour: N’oublies pas que ce n’est pas l’Algérie qui avait attaqué le Maroc en 1963, mais plutôt l’inverse. N’oublie pas qu’à l’époque le Maroc était l’allié stratégique non seulement de la France (pour des questions économiques beaucoup plus que militaires) mais aussi des USA. L’intégrité territoriale même du pays était en danger en 1963 et le monde occidental a prêté la sourde oreille aux appels d’aide pour défendre son indépendance nouvellement acquise. Sans l’aval des USA et de la France, penses-tu, aujourd’hui même, que le Maroc se lancerait dans une aventure militaire contre un pays qui a déjà eu une longue expérience dans le domaine de la résistance contre les envahisseurs d’où qu’ils viennent? Bonnes ou mauvaises, les décisions stratégiques décidées par une nation doivent être analysées dans le contexte où elles ont été prises.
Claude: Je suis en accord avec toi.
Mansour: En conclusion, je pense que tu peux raisonnablement comparer le régime FLN de l’Algérie avec tous les régimes soi-disant républicains de l’Amérique latine, mais tu ne peux pas, en ton âme et conscience, comparer l’Algérie à l’Allemagne de l’Est ou à toute autre république européenne du bloc soviétique des années 60/70.
Claude: J’ai gardé l’impression que cela ressemblait plus au régime soviétique qu’à celui des pays latins. Certes, ce n’était pas aussi fermé pour certains, mais la qualité de vie et le niveau de liberté pour le peuple y étaient semblable. Je crois que toi, comme individu, tu te serais senti beaucoup plus libre, avec beaucoup plus d’espoirs et de possibilités, si tu avais vécu dans un des pays de l’Amérique latine plutôt qu’en Algérie, durant cette période là.
Mansour: Pour ce qui me concerne, je pense que l’Algérie d’hier et même d’aujourd’hui n’est pas tellement différente des pays comme le Venezuela ou le Mexique. On parle de démocratie mais en fait la démocratie n’est pas octroyée par un régime quelconque. Elle s’arrache, comme toujours. Et tout comme ces pays d’Amérique latine, l’Algérie doit passer par ce mouvement de transformation sociale, pénible, lent, mais incontournable, pour enfin instaurer le véritable pouvoir du peuple sur son propre avenir. N’est-ce pas la persécution religieuse qui a amené les premiers français à s’installer au Canada ou les premiers pionniers anglais à coloniser l’Amérique du nord. Et n’est-ce pas justement ce fait de la fuite de persécution qui a finalement créé les sociétés canadiennes et américaines, baséesavant tout sur la tolérance. L’Algérie d’hier et d’aujourd’hui continue à souffrir justement pour se métamorphoser en société tolérante, non seulement du point de vue religieux mais plus aussi du point de vue politique.
Claude: Oui, je vois, comme toi, une grande amélioration dans la vie de l’Algérie. Nous avons beaucoup discuté des problèmes importants et difficiles qui la confrontent mais il est clair que le pays est sur la bonne voie. Je l’espère de tout mon cœur pour ce peuple qui mérite aussi sa place au soleil de la prospérité et de la paix. Quant au Canada ce n’est pas la persécution religieuse qui a amené les premiers français au Canada, c’est la fourrure. Le territoire a été réservé aux catholiques par Henri de Navarre, roi de France, qui avait décidé que les protestants ne pouvaient s’y rendre. Ce sont les prêtres catholiques qui ont évangélisé les sauvages. Par contre, tu as raison en rapport avec les USA en disant que la persécution religieuse a été un facteur. Merci de tes propos qui, encore une fois, ont éveillé en moi des souvenirs lointains, mais surtout une vision différente de celle que j’avais.
A bientôt.
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