Iran

(English version follows)

Le peintre iranien Reza Banisadre naît en 1953 à Téhéran. Suite à son bac en Iran, il quitte son pays pour suivre des études universitaires à Paris. Il commence ses études en Architecture à l’École national supérieur des Beaux-Arts de Paris et, en 1980, obtient un diplôme de fin d’études. En 1998, il immigre au Canada et s’installe à Montréal. Au début, son style est réaliste et conceptuel mais, quelques années plus tard, en 2001, il est attiré par l’Abstrait surtout par le courant Abstrait-Expressionniste. Il improvise. En art Abstrait on parle souvent d’improvisation, ainsi plusieurs œuvres de Kandinsky, un des fondateurs du mouvement, sont nommées ‘’Improvisation’’. Il connecte l’inconscience et le résultat de ses peintures est imprévu pour lui-même. Depuis 2007, Banisadre a fait plusieurs expositions, solo ou en groupe, en Iran et au Canada.

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Iranian painter Reza Banisadre was born in 1953 in Tehran. Following his baccalaureate in Iran, he left his country to pursue university studies in Paris. He began his studies in Architecture at the École national supérieure des Beaux-Arts of Paris and, in 1980, obtained a final diploma. In 1998, he immigrated to Canada and settled in Montreal. At first his style was realistic and conceptual, but a few years later, in 2001, he his drawn to the Abstract style, above all by the Abstract-Expressionist movement. He improvises. In Abstract art we often talk about improvisation, so several works by Kandinsky, one of the founders of the movement, are called "Improvisation". He connects to the unconsciousness and the result of his paintings is unforeseen by himself. Since 2007, Banisadre has made several exhibitions, solo or in group, in Iran and Canada.

Le peintre iranien Mahmoud Farshchian est un maître de la peinture perse. Il est le plus moderne en rapport avec les miniatures, une forme d'art établie pour la première fois en Perse ancienne et qui s'est répandue plus tard en Chine et en Turquie et dans d'autres pays du Moyen-Orient.

Farshchian naît dans la ville d'Isfahan le 24 janvier 1930. Son père, marchand de tapis, est un amateur d'art et l'inculque chez son fils qui montre un grand intérêt. Il étudie avec Haji Mirza-Agha Emami et Isa Bahadori pendant plusieurs années. Avec son diplôme de lycée en poche, il quitte pour l'Europe où il étudie les travaux des grands maîtres occidentaux de Peinture et y développe un style artistique personnel et innovant avec un attrait universel.

À son retour en Iran, il travaille à l'Institut National des Beaux-Arts et est nommé, éventuellement, directeur du Département des Arts Nationaux et professeur à l'école de l'Université de Téhéran des Beaux-Arts alors que ses œuvres s'étendent au-delà des frontières nationales. Il participe à 57 expositions individuelles et à 86 en groupe en Iran, en Europe, en Amérique et en Asie. Ses œuvres sont représentées dans plusieurs musées et collections majeures du monde.
Aujourd’hui le « Musée du Maître Mahmoud Farshchian » mis en place par la Fondation du patrimoine culturel est installé à Téhéran.

Farshchian réside actuellement dans le New Jersey aux USA et est le fondateur de sa propre école en Peinture iranienne, qui adhère à la forme classique tout en utilisant de nouvelles techniques pour élargir sa portée. Il a apporté une nouvelle vie à cette forme d'art et lui donne une indépendance dont elle n'avait pas jouie auparavant. Ses peintures puissantes et innovantes sont des toiles dynamiques, expansives et vibrantes avec une fusion attrayante du traditionnel et du moderne, qui sont les éléments de son style de peinture unique.

Le maître Farshchian a joué un rôle décisif dans l'introduction de l'art iranien dans la scène internationale de l'art. Il a été invité à parler et à exposer dans de nombreuses universités et instituts d'art. Six livres et d'innombrables articles décrivent ses œuvres. Il a 88 ans.

La révolution islamique de 1979 a introduit un changement brusque et important dans l’ordre social, politique, moral et culturel. Pendant les premières années de la révolution, le modernisme dans les arts fut rejeté car considéré comme l’un des facteurs de l’occidentalisation culturelle. En revanche, la société et le pouvoir politique soutenaient une sorte de réalisme socialiste dans le domaine des arts. La société révolutionnaire était en faveur d’un art de slogans et de doctrine, c’est-à-dire un art idéologique. Par conséquent, l’ordre nouveau rejetait toutes les représentations artistiques qui ne véhiculaient pas des notions religieuses, révolutionnaires ou sociales. Dans ce contexte, les peintres modernes s’isolèrent de la société pour une période de dix ans.

Vers la fin des années 1980 et au début des années 1990, de nouvelles expositions de peinture moderne furent organisées dans les galeries d’art de Téhéran, marquant le retour de l’art abstrait sur le devant de la scène des arts plastiques. En effet, l’exposition des œuvres abstraites qui avait eu lieu en 1988 avait suscité une vive réaction de la presse révolutionnaire qui critiquait la réémergence de "l’art pour l’art" et des tendances "occidentalistes". Les œuvres abstraites de cette période, quoique moins innovatrices qu’avant la révolution islamique de 1979, furent mieux appréciées sur le marché de l’art.

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Le peintre iranien Mostafa Sarabi nait en 1983. Il vit et travaille à Téhéran. Sarabi a étudié la peinture à l'Université Sahed de Téhéran. Il a présenté des expositions personnelles à Paris chez Balice Hertling (2019), à Téhéran à la galerie Delgosha (2018 et 2017) et à la galerie Atashzad (2009). Son travail a récemment été inclus dans des expositions collectives au Giardino Segreto à Milan (2019), à Téhéran à la Delgosha Gallery (2019 et 2018), à la Shirin Gallery (2011) et au 5e festival d'art visuel expérimental pour les jeunes (2010). Mostafa Sarabi peint souvent sa famille, se représentant entouré de sa femme et de son enfant. Il peint soit ce à quoi il appartient, soit ce qui lui appartient. Dans ses peintures, il n'essaye pas de recréer une image ou une scène; au lieu de cela, il crée son propre monde. Il exprime comment la mémoire, l'histoire et la famille font partie intégrante de la vie iranienne.

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Iranian painter Mostafa Sarabi was born in 1983. He lives and works in Tehran. Sarabi studied painting at Sahed University in Tehran. He has presented personal exhibitions in Paris at Balice Hertling (2019), in Tehran at the Delgosha gallery (2018 and 2017) and at the Atashzad gallery (2009). His work has recently been included in group exhibitions at Giardino Segreto in Milan (2019), in Tehran at the Delgosha Gallery (2019 and 2018), at the Shirin Gallery (2011) and at the 5th Experimental Visual Art Festival for Young People. (2010). Mostafa Sarabi often paints his family, depicting himself surrounded by his wife and child. He paints either what he belongs to or what belongs to him. In his paintings, he does not try to recreate an image or a scene; instead, he creates his own world. It expresses how memory, history and family are an integral part of Iranian life.