Le décès de pépé Vignau


Chapitre IX

Décès de Pépé Vignau

Le père d’Armand mourut le 19 mars 1965, emporté par un cancer. Cette mort l’a profondément affecté et lui donna le mal du pays.

Après y avoir réfléchi, nous avons décidé d’aller vivre à Orègue. Alors la partie inoccupée de la maison fut aménagée par Victor pour nous recevoir. Nous avions, cuisine, petit séjour au rez-de-chaussée, trois chambres à coucher et salle de bain à l’étage. Nous y sommes restés deux ans de 1965 à 1967.

Le bateau sur lequel nous avons fait la traversée en 1965.

À notre arrivée, afin de nous permettre de recevoir les allocations familiales, sa mère signa UN BAIL À FERME devant notaire.

 

 

Armand travaillait avec Victor, qui, à ce moment-là était représentant pour la Maison Duquesne Purina, fabricants d’aliments pour animaux.

Les enfants allaient à l’école chez les religieuses. Au début Anne trouva cela difficile, mais comme les enfants de ma belle-sœur y allaient, je ne pouvais pas garder les miens à la maison. Une religieuse faisait la tournée le matin pour les ramasser et les ramener le soir. Plus tard, cette tournée était faite par Marie-Claire ou moi-même.

En 1965, il y avait Maïté, née à Orègue le 25 août 1960; Anne-Marie, née à St-Palais le 15 novembre 1961; Bernadette, née à St-Palais le 13 mars 1963 et Jean-Pierre, né à Hasparren le 13 novembre 1964; puis vint Martine, née à Hasparren le 30 janvier 1966; Xavier, né à Hasparren le 22 février 1968; David, né à Hasparren le 19 juillet 1971 et le dernier, Mathieu, né à Bayonne le 2 octobre 1980. Tous ont vécus à Harguinania jusqu’à 1972 à l’exception de Mathieu.

À droite, une cousine de Bardos, Étiennette Duhau. Photo prise avant 1965.

Retour à Longueuil

En 1967, il y eut l’Exposition Internationale à Montréal obtenue par le maire Jean Drapeau. Comme c’était près de chez moi : dans ma cour, comme je disais, je ne voulais pas rater cette chance de voir quelque chose de magnifique. Je suis venue avec les enfants avec l’intention de rester deux mois chez ma sœur qui gardait notre mère avec elle. C’était sans compter sur les propriétaires, personnes pénibles.

Afin d’éviter des ennuis à ma sœur, nous sommes allés chez une amie qui avait aménagé son sous-sol pour recevoir des chambreurs pour le temps de l’Exposition.

Cela lui a permis de faire un voyage pendant que je gardais ses enfants. À mon tour je réalisai que j’avais manqué ma ville et mes amis. J’écrivis à Armand pour lui dire que je désirais rester au Canada. Il accepta ce souhait et revint à Longueuil quelques mois plus tard. Je crois que cette décision de revenir a été bonne.