Annexe 2 : Discographie


On me demande souvent si j’ai enregistré des disques. Non, pas officiellement, mais il en existe quand même quelques-uns. Ce sont des transcriptions d’opéras piratés à la radio ou enregistrés en salle à mon insu.

On a publié un Don Giovanni de Covent Garden où je chante avec Cesare Siepi et Mirella Freni sous la conduite de Georg Solti. Également un Don Carlos de Verdi chanté en français avec la Saguenéenne  Édith Tremblay et mes copains André Turp et Joseph Rouleau. Cet opéra avait été enregistré par la radio de la BBC de Londres pour diffusion dans les pays du Commonwealth britannique.

Autre œuvre piratée: Le Te Deum du Québécois Roger Matton, une œuvre écrite sur un texte de Félix-Antoine Savard pour baryton soliste, orchestre et chœur. Après sa création à Paris sous la direction de Françoys Bernier en 1967, Radio-France en a tiré un 33-tours.

(Me permettez-vous une dernière histoire ? La pensée de ce Te Deum me donne encore des sueurs froides. On m’avait envoyé par le courrier, quelques mois avant la date de la représentation, une partition manuscrite ne comportant que la ligne vocale – étendue sur plus de deux octaves – sans l’ombre d’un accompagnement musical! En musique contemporaine, ce genre de situation est très périlleux. Comme les harmonies ne sont pas familières, elles sont «inquiétantes» pour l’oreille et peuvent facilement faire dérailler le chanteur qui n’a pas l’oreille absolue. Pour une fois, l’appréhension me ronge. Et pour cause je n’aurais pas l’occasion d’entendre l’accompagnement d’orchestre avant la générale. En plus, le compositeur serait présent dans le studio 104 de Radio-France quand j’affronterais ces amas d’accords compliqués. Ce concert fait partie de ceux dont je me demande comment je leur ai survécu. Heureusement qu’il y a eu les autres, tous les autres!).

Radio-Canada a également repiqué et mis sur le marché un enregistrement du l Pagliacci télévisé réalisé avec Raoul Jobin et Belva Boroditsky à L’Heure du Concert en 1958, et un autre disque, où je figure parmi une cinquantaine d’artistes, intitulé Wilfrid Pelletier, centième anniversaire.

REtour au début

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