L’égalité de tous


Gandhi rêvait d’un état où tous : hommes, femmes, jeunes, vieux, Hindous, Musulmans, Parsis, Chrétiens, riches, pauvres, veuves, intouchables, etc. auraient l’égalité des droits.

Toute sa vie il a combattu pour la défense des opprimés, des veuves et des intouchables. Chaque fois qu’une persécution se manifestait contre un groupe racial ou religieux, il prenait parti pour les opprimés. Il ne prêchait pas, il ne publiait pas de thèses savantes sur la discrimination, il se rendait au cœur du village où la répression était la plus violente et il s’installait dans la demeure d’une famille persécutée.

Bien sûr, il a beaucoup parlé et écrit sur le problème des parias et la plaie de l’intouchabilité. Mais, pour bien faire comprendre à son peuple son affection pour les intouchables, il en a adopté une; il en a fait sa fille au même titre que ses autres enfants. Même Kastubaï, sa femme qui l’a soutenu jusqu’à la mort dans toutes ses luttes, a eu de la difficulté à comprendre cette décision et à accepter que cette enfant vive dans la même maison qu’elle.

Sur le plan religieux, Gandhi estimait que toutes les conceptions religieuse sont imparfaites et que par conséquent, il ne peut être question de supériorité entre elles ou l’une par rapport à l’autre.

Il demandait à ceux qui l’entouraient d’être aussi conscient des défauts de leur foi que de ceux des autres fois. Toutes les fois sont des révélations de la Vérité mais elle sont perfectibles et faillibles. D’où la nécessité de la tolérance.

Sur le plan social, Gandhi proclamait le droit à l’égalité des chances pour tous.

Il a été un ardent défenseur du droit des femmes à la liberté. Il a su gagner leur respect et elles ont soutenu ses luttes avec une ardeur et une détermination incroyables.

Suite : La libération

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