FAITS SAILLANTS ET RECORDS


Voici maintenant, en terminant, un résumé des faits les plus saillants dans l’histoire du Canadien. Le club le plus ancien en existence chez les professionnels, fut fondé à l’automne 1909, par Jack Laviolette, avec l’appui financier de T. Hare, qui représentait J. A. O’Brien, de Cobalt.

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En 1910, le Canadien devenait la propriété du Club Athlétique Canadien avec George Kennedy.

En 1921, Jos. Cattarinich, Léo Dandurand et H.-A. (Louis) Letourneau achetaient le Canadien.

En 1935, Jos. Cattarinich et Léoa Dandurand, seuls propriétaires du club, après le départ de M. Letourneau, en 1930, vendaient le Canadien à un syndicat qui nommait Ernest Savard président.

En 1940, la Canadian Arena Company prenait officiellement la direction du Canadien et nommait Dick Irvin instructeur .

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En 1915-16, le Canadien remportait pour la première fois, le -championnat de l’Association Nationale, ainsi que la coupe O’Brien et la coupe Stanley.

Dans la suite, le Canadien remportait la coupe O’Brien dans les saisons: 1916-17, 1918-19, 1923-24, 1924-25, 1927-28, 1928-29, 1930-31, 1931-32, 1936-37 et en 1946-47.

Cette coupe, soit dit en passant, fut présentée par le millionnaire J. Ambrose O’Brien, en 1910, au club qui remporterait le championnat de l’Association Nationale. Elle était en argent massif canadien et valait $600. C’était le plus riche trophée jusqu’au jour où Art. Ross, des Bruins de Boston, en 1948, présenta le sien au premier pointeur de la Ligue Nationale. Après avoir été accordée au champion de l’Association Nationale, la coupe O’Brien fut présentée au champion de la Ligue Nationale, jusqu’en 1926-27.

En 1927-28, la coupe devint la propriété du vainqueur de la section canadienne.

A compter de 1938-39, la coupe O’Brien fut octroyée au club perdant dans la finale de la coupe Stanley. Depuis 1950, cette coupe n’est plus en compétition et elle a été remise aux gardiens.

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Le Canadien a mérité la coupe du Prince de Galles, en 1924-25, 1943-44, 1944-45 et 1946-47.

Ce trophée fut d’abord présenté par le Prince de Galles du temps, au vainqueur de la première partie professionnelle régulière, à Madison Square Garden, le 15 décembre 1925. Dans la suite, en 1925-26 et en 1926-27, les détenteurs de la coupe furent les Maroons de Montréal et les Sénateurs d’Ottawa.

A compter de 1927-28, le vainqueur du trophée fut le champion de la section américaine. Depuis 1938-39, le trophée est accordé au champion de la Ligue Nationale. Faisons remarquer ici que le Détroit a conquis ce trophée sept fois de suite pour un record.

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Le Canadien a remporté la coupe Stanley, en 1915-16, 1923-24, 1929-30, 1930-31, 1943-44, 1945-46 et en 1952-53. En 1919, le Canadien était en finale de la coupe Stanley contre le Seattle, lorsque la grippe dite espagnole, a mis fin à la série. Il n’y eut donc pas de vainqueur cette année-là, les deux clubs étant sur un pied d’égalité, à l’arrêt de la série, Le Canadien a aussi pris part à la finale de la coupe Stanley en 1917, 1925, 1947, 1951, 1952, 1954 et 1955.

La coupe Stanley fut offerte, en 1893, par Lord Stanley of Preston, comme emblème de la suprématie du hockey au Canada, sans qu’il soit question d’amateurs ou de professionnels. A compter de 1909, la coupe est devenue la propriété exclusive des professionnels. De 1912 à 1926, elle fut disputée entre le club champion dans l’Est et le champion dans l’Ouest. Deux années, en 1923 et en 1924, il y eut deux clubs champions de l’Ouest, auxquels le champion de l’Est eût à faire face. Depuis 1926, la coupe Stanley, la propriété de la Ligue Nationale, va au vainqueur de la finale des séries d’après la saison.

Quant aux différents et nombreux records des Canadiens et de ses joueurs, ils se trouvent compris dans la liste officielle de la Ligue que nous avons établie en page 130 ou encore clans le dossier de Maurice Richard.

En plus, mentionnons des records comme le plus de membres dans une équipe d’étoiles, 5 en 1944-45, et le plus de ses joueurs élus au Temple de la Renommée, 5.

Le Canadien connut dix fois l’honneur d’avoir l’un de ses joueurs en tête des pointeurs de tout le circuit: « Newsy » Lalonde, en 1909-10, 1915-16, 1918-19 et 1920-21; Joe Malone, en 1917-18; Howie Morenz, en 1927-28, 1930-31; Elmer Lach, en 1944-45, 1947-48; Bernard « Boum-Boum » Geoffrion, en 1954-55.

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Les joueurs suivants du Canadien furent vainqueurs du trophée Hart, accordé depuis 1923-24 au joueur le plus utile à son club; Herbie Gardiner, en 1926-27; Howie Morenz, en 1927-28, 1930-31 et en 1931-32; Aurèle Joliat, en 1933-34; Babe Siebert, en 1936-37; Toe Blake, en 1938-39; Elmer Lach, en 1944-45; Maurice Richard, en 1946-47.

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Neuf fois le gardien de buts du Canadien fut vainqueur du trophée Vézina, accordé, depuis 1926-27, au gardien ayant pris part au plus grand nombre de parties et ayant été le moins souvent déjoué durant la saison: George Hainsworth, en 1926-27, 1927-28, 1928-29; Bill Durnan, en 1943-44, 1944-45, 1945-46, 1946-47, 1948-49 et en 1949-50.

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Une fois le trophée Lady Byng, accordé au joueur le plus gentilhomme tout en étant très effectif, fut décerné à un joueur Canadien. Ce fut à Toe Blake, en 1945-46.

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Deux joueurs du Canadien ont mérité le trophée Calder, accordé à la meilleure recrue de l’année: John Quilty, en 1940-41; Bernard Geoffrion, en 1951-52.

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Le Canadien a vu deux de ses joueurs remporter le trophée Art. Ross, accordé depuis 1947-48, au premier pointeur (buts et assistances) de la saison: Elmer Lach, en 1947-48; Bernard Geoffrion, en 1954-55.

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Enfin, un autre du Canadien, Doug Harvey, fut vainqueur du trophée Norris, accordé au meilleur joueur de défense. C’était en 1954-55. Le seul autre vainqueur de ce trophée accordé, depuis 1953-54, a été Red Kelly du Détroit. Ajoutons que Harvey, en 1954-55, a établi un record pour les assistances obtenues par un joueur de défense avec 43.