Chronique familiale de l’ancêtre Giraud-Jérôme RÉGIMBAL
Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU et Liliane Vignau qui a fourni des données importantes.
L’histoire de Giraud-Jérôme et de ses descendants a été établie, ci-après, sur 9 générations.
L’ancêtre des familles Régimbal au Canada, Giraud (Jérôme – Gerson) RÉGIMBAL, est né le 31 octobre 1717 à Condat-en-Feniers, en Auvergne. Il est le fils d’Antoine RÉGIMBAL né en 1675, fils de Jean RÉGIMBAL né de parents inconnus à Condat-en-Feniers, Auvergne, France et de Jeanne VIDAL née de parents inconnus à Condat-en-Feniers. Jean RÉGIMBAL a un frère Géraud qui s’unit avec Madeleine VIDAL.
Le village de Condat-en-Feniers, situé en France, est blotti dans une vallée verdoyante et ensoleillée. Il bénéficie d’une situation privilégiée et d’un climat tempéré et tonique qui lui confère le titre de perle du “ Pays vert”: gorges profondes, forêts de résineux, splendides lacs miroirs, prairies accueillantes, montagnes boisées…
Dans le village, les maisons cossues aux toits d’ardoises ont, pour la plupart, été bâties par les enfants du pays, partis faire fortune en exerçant le métier de “marchand de toile”. C’est en effet entre Riom-es-Montagnes, Condat en Feniers et Espinchal dans le Cézallier que naquit cette belle tradition des marchands de toile.
Giraud-Jérôme RÉGIMBAL est arrivé à Québec comme scieur de long, sur le « Dauphin », le 22 avril 1749. A son arrivée, il travaille au chantier naval à Québec. Il s’unit (1) avec Marie-Angélique RANCOURT en 1762 et (2) Marie-Louise AUDET dite LAPOINTE en 1770.
Les archives révèlent quelques transactions de Giraud RÉGIMBAL, domicilié à Ste-Rose:
.“ Le 5 octobre 1756, il est poursuivi en justice par Sieur Jean Mathieu Mounier négociant pour une somme d’argent qu’il lui doit ».
. “Le 16 juillet 1769, il achète de Jean-Baptiste Renaud une terre de trois arpents de front par quarante arpents de profondeur sise aux Mille-Iles, joignant d’un bout, pardevant à la rivière Jésus, en profondeur à la terre du bonhomme Dutrisac, d’un còté au nord à François …, au sud à Joseph Chapleau avec maison, grange et étable construits dessus, pour 350 livres.”
. “Le 20 juin 1770, Jean-Baptiste Lafrance reconnaît devoir à Sr Giraud Régimbal, négociant, la somme 241 livres et 5 sols, pour bons effets qu’il lui a fournis en son magasin. Notaire Faucher”
. “Le 2 septembre 1770, Giraud Régimbal commerçant de Ste-Rose obtient du seigneur des Mille-Iles, Eustache Dumont, une terre en la dite seigneurie avec interdiction de construire moulin à scie ou moulin à farine sans sa permission.”
. “Le 5 mai 1771, vente par sieur Jean Forget dit Despary demeurant à Ste-Rose à Giraud Régimbal demeurant à Ste-Rose, trois arpents de front sur vingt de profondeur situés à Terrebonne joignant d’un bout à la rivière Jésus, en profondeur à la terre de Pierre Marié, d’un côté au nord à Pierre Marion et au sud-ouest à Pierre Sureau dit Blondin .”
. Les descendants de Giraud Régimbal porteront au fil des ans le nom de “Jérôme dit Régimbal”. Plusieurs prénoms lui ont été attribués suivant les actes: Gerson, Jérôme, Géraud, Giraud. Il signe Giraud.
Génération 1
1. GIRAUD-JÉRÔME1 REGIMBAL est né le 31 octobre 1717 à Condat-en-Feniers, Auvergne, FRANCE, et meurt mars 1806 à Ste Thérèse de Blainville. Il épousa (1) MARIE-ANGÉLIQUE RANCOURT le 19 avril 1762 à Terrebonne, Lanaudière, Québec. Fille de JEAN-BASPTISTE RANCOURT et MARIE AUBERTIN. Elle est né le 1 mai 1736 à Terrebonne, Lanaudière, Québec, et meurt le 24 mars 1767 à Sainte-Rose, Il épousa (2) MARIE-LOUISE AUDET DITE LAPOINTE le 18 août 1770 à Paroisse Saint-Louis, Terrebonne, fille de LOUIS AUDET et MARIE-GENEVIÈVE RONDEAU. Elle est née en 1750.
“Pardevant le notaire royal résidant à l’ile jésus fut présent sr géro Régimbal négociant à Terrebonne fils des défunts sieur antoine Régimbal et de dame gabrielle amadieu ses père et mère du diocèse de clermont en auvergne dans l’ancienne france pour luy et en son nom d’une part, et sr jean-baptiste rancour entrepreneur de massonne de Terrebonne stipulant pour marie angélique rancour sa fille et de dame marie aubertin sa mère d’autre part… en présence d’amis…ont promis et promettent de se prendre pour mari et femme…les dits futurs époux seront uns et communs en tous biens meubles acquets et conquets…et pour la bonne amitié que porte le dit sr époux à la dite dle future s’unit à il la doué et la doue de la somme de douze cent livres de douaire à prendre recevoir et percevoir sur les biens presens et à venir du dit future époux…le dit sr rancour a doué et doue par les presents la dite future s’unit à sa fille pour reconnaître les grans et utils secour quel luy a rendu et à la dit dame aubertin sa mère il lui a fait don par les presents de la moitié d’un emplacement situé au bourg de Terrebonne consistant la totalité du dit emplacement de soixante et neuf pieds de front sur la rue st-françois sur deux cent vingt six pieds de profondeur dun coté, et dautre coté deux cent dix neuf pied cette donation ainsi fait aux charges de lusufruit pour sa vie suivante et de celle de dame aubertin de la moitié duquel emplacement la dite future s’unit à en aura la jouissance après le décès de ses père et mere et non plutot au moyen de laquel donation la future s’unit à renonce aux successions futures de ses père et mere…au dernier survivant les biens s’il n’y a pas d’ enfants… témoins, Augustin Gaulin, forgeron, Charles Mathieu, François Sarasin, Geneviève Guibau, Joseph Guenette.”
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