L’éducation
La participation à l’éducation de la population autochtone est inférieure à la moyenne. Il y a beaucoup d’écoles maternelles. Plusieurs sont bilingues. Malgré tout, le taux d’alphabétisation est de 96,6 %. En décembre 2008, la Bolivie fut déclarée comme étant le troisième pays latino-américain, après Cuba et le Venezuela, à avoir vaincu l’analphabétisme.
La santé
Les dépenses étaient de 6,6 % du PIB en 2006, 204 $ par personne. L’espérance de vie était de 66 ans pour les hommes et de 70 ans pour les femmes en 2011.
La culture
La culture bolivienne a été fortement influencée par les Quechua, les Aymaras, ainsi que par la culture de l’Amérique latine dans son ensemble.
Le développement culturel est divisé en trois périodes distinctes : précolombien, colonial et républicain. D’importants vestiges archéologiques, des ornements d’or et d’argent, des monuments de pierre, des céramiques, des tissages encore présents aujourd’hui viennent de plusieurs cultures précolombiennes. On peut citer comme vestiges importants Tiwanaku ou Samaipata. Le pays regorge d’autres sites qui sont difficiles à atteindre et qui ont peu subi d’explorations archéologiques.
Le sport
Le sport national est le football, le baby-foot étant aussi très populaire. Il est sans doute le meilleur moyen de lancer une conversation avec la population locale.
Au moment du tournant économique et politique de 1993, la Bolivie a retrouvé sa fierté grâce aux gamins pauvres sauvés des rues de Santa Cruz, formés par un programme de réinsertion sociale, et qui sont aujourd’hui les piliers de l’équipe nationale.
En 2007, la Bolivie a engagé une bataille contre la FIFA qui, pour des raisons d’équité et de santé des joueurs, souhaitait interdire les matchs au-dessus de 2 500 m d’altitude. Evo Morales, soutenu par la Communauté des nations andines (CAN), a réussi à faire annuler cette décision qui aurait retiré à la Bolivie le droit d’organiser des rencontres à La Paz.
Mais les critiques vont bon train, surtout de la part des grands pays du foot de la région comme le Brésil ou l’Argentine. Et l’écrasante victoire bolivienne contre l’Argentine (6-1), lors des matchs de qualification pour la Coupe du monde 2010, n’a fait que raviver la polémique…
Malgré cela, le niveau du football bolivien reste assez faible et ne lui a pas permis de se qualifier…
La musique
Forte et authentique, riche et variée, la musique bolivienne est moins facile d’accès que bien d’autres musiques d’Amérique latine plus frelatées.
Pour les amoureux de la musique andine, la Bolivie demeure le berceau du charango (petite guitare à dix cordes), des instruments à vent comme la quena, le tarkas, le quenacho, la zampoñaet le sicus (flûte de Pan). Le charango, de la région de Potosí, est l’adaptation andine de la guitare italienne des orchestres baroques. C’est, avec la quena, l’instrument le plus populaire en Bolivie.
On peut trouver des charangos en bois dans les boutiques ou sur les marchés. Sinon, s’adresser à un luthier. Il y en a surtout à La Paz, Cochabamba, Sucre et Potosí. On dénombre peut-être un demi-millier de variétés différentes d’instruments à vent !
La cuisine
La cuisine bolivienne n’est pas particulièrement variée, mais elle a le mérite de décliner sous de nombreuses formes les ingrédients dont elle dispose, à commencer par la patate ! Pour l’agrémenter, il y a les pâtes, les céréales des Andes, la viande des camélidés, bovins et ovins qui arpentent l’Altiplano et la chair des poissons… d’eau douce (Titicaca, rivières, Amazone).
Les marchés
Les marchés en Bolivie sont un lieu d’échanges où la culture se préserve :
– Punata : Le marché de Punata dans les environs de Cochabamba occupe toute une ville de près de 10 000 habitants, tous les mardis. Chaque place ou quartier possède une spécialité.
– Tarabuco : L’image de la Bolivie est souvent associée aux élégants paysans coiffés de la montera, le casque du conquistador en cuir tanné, et vêtus de ponchos rouge et orange ou noir et violet. Les échanges se font dans les rues autour du tambo, une cour coloniale. Ici on troque les feuilles de coca contre des oranges en jouant nonchalamment du charango.
– Tarija : le mercado central de la calle Sucre est ouvert tous les jours. Les « Chapacos », comme sont surnommés les habitants de Tarija, prennent le petit déjeuner, le déjeuner ou le goûter dans cette grande surface traditionnelle. Le pain local est extraordinaire.
– Cochabamba : tous les jours se tient le plus grand marché d’Amérique du Sud ! Très typique, on y trouve absolument de tout.
– La Paz : au croisement des rues Jimenez et Linares se trouve le marché le plus étonnant (ou terrifiant !) de toute la Bolivie, el mercado de las brujas ou mercado de hechicería (le marché des sorcières ou de la sorcellerie). Sur les étalages, des poudres magiques, des herbes étranges, des grenouilles, des insectes séchés et toutes sortes de bizarreries essentielles aux rituels aymaras.
Le produit le plus recherché ici est le fœtus de lama. Selon la tradition aymara, il faut en enterrer un sous sa maison pour s’assurer la prospérité et la protection de la Pachamama (la Terre-Mère). Il ne faut pas prendre de photo sans la permission d’une sorcière. Gare au mauvais sort !
Photos de haut en bas: Enfants en route pour l’école, costumes de culture précolombienne, boliviennes typiques au chapeau melon, musicien jouant le charango, vendeuse d’oignons au marché, épices de toutes sortes du marché.
Sources du texte : wikipedia, le routard, notes personnelles, etc…
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