La façade de la Passion
Comme pour la façade de la NativitĂ©, la façade de la Passion possĂšde trois portails dâentrĂ©e, Ă©galement dĂ©diĂ©s aux vertus thĂ©ologiques. Le porche est fait de six colonnes ressemblant Ă des os inclinĂ©s vers lâintĂ©rieur, et est surmontĂ© dâune corniche qui soutient une galerie couverte de dix-huit petites colonnes en forme dâosselets.
Elle est situĂ©e rue Sardenya. Pour la concevoir, GaudĂ a rĂ©alisĂ© en 1917 un dessin oĂč lâon voit Ă©galement lâĂ©bauche dâun monument Ă la mĂ©moire de Josep Torras i Bages, Ă©vĂȘque de Vic. GaudĂ dĂ©crivait sa conception de la façade de la Passion dans les termes suivants : « Certains trouveront cette porte trop extravagante ; moi je voulais quâelle fasse peur, et pour y parvenir, je nâĂ©vitais pas les clairs-obscurs, les motifs entrants et sortants et tout ce qui rĂ©sulte du plus sombre effet. Câest pire. Je suis prĂȘt Ă sacrifier cette construction, Ă couper les colonnes pour donner une idĂ©e du cruel du sacrifice ». Les travaux des fondations commencent en 1954. La façade a Ă©tĂ© construite de façon trĂšs similaire Ă celle prĂ©vue par GaudĂ. Les quelques changements portent essentiellement sur les sculptures, ce qui contribue au dĂ©clenchement dâune grande polĂ©mique sur la poursuite des travaux.
Les campaniles de la façade ont été achevés en 1976. Les tours sont dédiées à saint Jacques, saint Barthélemy, saint Thomas et saint Philippe. Les statues des saints sont installées au tiers de la hauteur des tours correspondantes. Les deux tours centrales mesurent 112 mÚtres, les deux autres sont hautes de 107 mÚtres.
La façade a été décorée par Josep Maria Subirachs qui a signé un contrat avec le groupe responsable des travaux le 10 juin 1986.
Ă cĂŽtĂ© de la reprĂ©sentation de la Trahison de Judas figure un carrĂ© magique dâordre quatre qui a Ă©tĂ© sculptĂ© par Josep Maria Subirachs. Câest une réédition du carrĂ© magique dâAlbrecht DĂŒrer. La somme des chiffres dans quelque sens que ce soit (ligne, colonne, diagonale) est 33, lâĂąge du Christ Ă sa mort.
La statue de lâAscension du Seigneur a Ă©tĂ© installĂ©e en 2005. Câest un bronze dâune hauteur de 60 mĂštres.
Le 22 avril 2007, câest au tour de la statue de saint Georges dâĂȘtre installĂ©e sur la barriĂšre du jubĂ©, sur la partie intĂ©rieure de la façade de la Passion, Ă 8,5 mĂštres de haut. Câest Ă©galement un bronze de 3 mĂštres de hauteur signĂ© par Subirachs. La date coĂŻncide avec la cĂ©lĂ©bration du 550e anniversaire de saint Georges comme saint patron de Catalogne. Câest Ă©galement le 125e anniversaire de la pose de la premiĂšre pierre du temple.
Flagellation
La premiĂšre sculpture installĂ©e sur la façade de la Passion a Ă©tĂ© la Flagellation. Comme les sculptures Ă meneau traditionnelles, elle est situĂ©e Ă la base du pilier central du portail. RĂ©alisĂ©e en pierre calcaire de VĂ©lez de Benaudalla (Grenade), elle fait 5 mĂštres de haut depuis le bas du socle jusquâau sommet de la colonne. Cette sculpture avec un Christ de 2,60 mĂštres est prĂȘte en 1987. Selon Subirachs, le symbole de cette Ćuvre est : « ⊠les trois Ă©tages reprĂ©sentent les trois jours de marche jusquâĂ la RĂ©surrection au travers de la Passion et de la mort. Deux Ă©lĂ©ments trĂšs importants sont le fouet et le nĆud qui rappellent la souffrance de la chair. La colonne est formĂ©e par quatre tambours qui symbolisent les quatre bras de la croix, et qui en mĂȘme temps reprĂ©sentent le monde ancien que le Christ a brisĂ©. Il change le cours de lâhistoire et ainsi, si la colonne est lâinstrument de son martyr, Il â comme un nouveau Samson â libĂšre et rompt la colonne. »
Ă lâendroit oĂč devraient se rejoindre le chapiteau Ă meneau du portail et le linteau, se trouve une sculpture qui reprĂ©sente lâAlpha, symbole du dĂ©but, suivi de lâOmĂ©ga, symbole de la fin. Câest un symbole de lâinfini de Dieu trĂšs courant dans le christianisme du Moyen Ăge.
Crucifixion
La reprĂ©sentation de la Crucifixion se situe sur la partie la plus haute de lâatrium. Au centre est reprĂ©sentĂ© le Christ les pieds dĂ©liĂ©s. On peut observer sur la croix formĂ©e par les poutres de fer les traces du I de profil, premiĂšre lettre de INRI. Ă ses pieds, Ă cĂŽtĂ© du groupe de saint Jean, on trouve sa MĂšre ainsi que Marie-Madeleine. De lâautre cĂŽtĂ©, lâunique Ă©lĂ©ment est un crĂąne ou calvaire, qui reprĂ©sente la mort. Lâensemble est recouvert par le Vieux temple de JĂ©rusalem comme un baldaquin. Câest le symbole dâune rupture entre un avant et un aprĂšs JĂ©sus-Christ.
Lâinscription Veritas figure sur la croix centrale. Crux fidelis et Mors et Vita sont inscrits sur lâarchivolte. Enfin, Jesus Nazarenus, rex Judeorum apparaĂźt sur le fronton. Des sculptures des croix de tous les rites et de tous les pays sont posĂ©es sur lâarchivolte. Le fronton est dĂ©corĂ© avec des statues de prophĂštes IsaĂŻe, JĂ©rĂ©my, Zacharie, ĂzĂ©chiel, Daniel, Jonas et Jean-Baptiste, ainsi que les patriarches (Adam, NoĂ©, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, MoĂŻse, Samuel, David et saint Joseph).
Sur les acrotĂšres du fronton, on note deux prĂ©figurations bibliques de JĂ©sus : le lion de Judas et lâanneau du sacrifice dâIsaac. Les scĂšnes sur le fronton reprĂ©sentent la RĂ©surrection de JĂ©sus avec lâAnge Gardien, Marie-
Madeleine, et Marie-SalomĂ©. Le cycle de la Passion du Christ ressuscitĂ© se termine par lâAscension de JĂ©sus au niveau de la fenĂȘtre de la croisĂ©e du transept, entre les campaniles.
Portes
Le portail central est constituĂ© par deux grandes portes, chacune dâelle est formĂ©e par deux battants couverts de haut en bas par deux mille lettres sculptĂ©es en relief. Elles reproduisent des parties des Ăvangiles selon saint Matthieu et selon saint Jean, respectivement sur la porte de gauche et de droite. Des lettres en relief se dĂ©tachent des paroles ou des phrases dorĂ©es, telles que la question de Ponce Pilate : « Quâest-ce quâest la vĂ©ritĂ© ? »
Le portail nord reprĂ©sente le jardin de GethsĂ©mani avec JĂ©sus priant, les apĂŽtres, Jean, Jacques et le PĂšre endormi. On y trouve Ă©galement le texte de lâĂ©vangile relatif Ă cet Ă©pisode. La Lune est figurĂ©e sur la partie supĂ©rieure, et sur la partie infĂ©rieure, un polygone est sculptĂ© avec gravĂ© : La Malenconia, dâAlbrecht DĂŒrer.
Le portail sud est dĂ©diĂ© Ă la couronne dâĂ©pines. Il reprĂ©sente JĂ©sus couronnĂ© et frappĂ©. La partie centrale reprĂ©sente la mĂȘme scĂšne inversĂ©e, comme par un jeu de miroirs qui montre JĂ©sus devant HĂ©rode Ă gauche, et, Ă droite, devant Pilate. Les textes proviennent du passage de lâĂ©vangile qui dĂ©crit le Couronnement, de plusieurs fragments de la Divine ComĂ©die de Dante ainsi quâune partie du poĂšme de «La pell de brau» de Salvador Espriu.
Façade de la Gloire
Les travaux de la façade de la Gloire ont commencĂ© en 2002 et sont peu avancĂ©s. Il est prĂ©vu que ce soit la plus grande et la plus monumentale des trois. Elle est conçue pour ĂȘtre la façade principale et pour donner sur la nef centrale. DĂ©diĂ©e Ă la Gloire cĂ©leste de JĂ©sus, câest un chemin montant jusquâĂ Dieu : la Mort, le Jugement Final, la Gloire mais aussi lâEnfer. GaudĂ nâa fait quâĂ©baucher les grandes lignes de cette façade tant il Ă©tait conscient quâelle ne serait pas rĂ©alisĂ©e de son vivant :
« Le fragment de la maquette de la façade principale, je ne le terminerai pas et ne le complĂšterai pas. Jâai dĂ©cidĂ© de la laisser en chantier pour quâune autre gĂ©nĂ©ration collabore au Temple, comme cela se voit dans lâhistoire des cathĂ©drales, dont les façades ont non seulement des architectes diffĂ©rents, mais Ă©galement des styles diffĂ©rents. »
Pour accĂ©der au portique de la Gloire, GaudĂ a prĂ©vu un escalier monumental avec une terrasse oĂč se trouveraient des monuments au Feu et Ă lâEau. Ses plans mentionnent un cratĂšre avec du feu reprĂ©sentant la colonne guidant le Peuple Ălu ainsi quâun jet dâeau de 20 mĂštres de haut divisĂ© en quatre cascades qui symboliserait les fleuves du paradis terrestre dâune part et les fontaines de lâApocalypse dâautre part.
Une Ă©tude du maĂźtre de 1916 dĂ©taille les concepts dâun escalier souterrain passant sous la rue Majorca reprĂ©sentant lâEnfer. LâĂ©tude prĂ©voit une dĂ©coration Ă base de dĂ©mons, dâidoles, de faux dieux, de schismes, dâhĂ©rĂ©sies, etc. Il est prĂ©vu des chapelles munies de deux portes et donnant directement sous le portail principal. Une porte est orientĂ©e vers lâintĂ©rieur et lâautre vers le cloĂźtre. Lâiconographie envisagĂ©e est inspirĂ©e du verset « au travers de la RĂ©demption jusquâĂ la Gloire ».
Les campaniles restant Ă construire sont dĂ©diĂ©s Ă saint AndrĂ©, saint Pierre, saint Paul, et Jacques dâAlphĂ©e.
Le portique est muni de sept grandes colonnes dĂ©diĂ©es aux sept dons de lâEsprit saint. Les sept pĂȘchĂ©s capitaux sont reprĂ©sentĂ©s Ă sa base, alors que les sept vertus figurent sur les chapiteaux.
Cette façade ouvre sur cinq portails correspondant aux cinq nefs du temple. La porte centrale est subdivisĂ©e en trois et sâouvre sur la nef principale. Ce sont donc sept ouvertures qui permettent dâaccĂ©der au temple. Ces portes reprĂ©sentent les sacrements. Elles sont sculptĂ©es du notre PĂšre en cinquante langues.
La premiĂšre et la derniĂšre de ces portes â BaptĂȘme et PĂ©nitence â sâappuient sur deux chapelles latĂ©rales de la façade de la Gloire et donnent sur le cloĂźtre. Des reprĂ©sentations des bĂ©atitudes et des Ćuvres de la MisĂ©ricorde corporelle et spirituelle figurent sur cette façade.
Dans le statuaire prĂ©vu, figurent Adam et Ăve, symboles de lâorigine du genre humain ; saint Joseph et sa tenue de charpentier, la Foi et lâEspĂ©rance. La charitĂ© est reprĂ©sentĂ©e par lâArche dâalliance, lâArche de NoĂ© et la maison de Nazareth. Viennent ensuite : la Vierge, la hiĂ©rarchie des anges, JĂ©sus lors du Jugement Dernier avec lâEsprit saint reprĂ©sentĂ© sous la forme dâun rosaire. Enfin, Dieu le pĂšre achĂšve la sainte TrinitĂ©.
Sur les maquettes, la façade est complĂ©tĂ©e par de grands nuages illuminĂ©s qui portent en grandes lettres le Credo et la GenĂšse. Elles se situent au-dessus de seize lanternes organisĂ©es par ordre ascendant. Les tours sont les plus hautes des trois façades et sont dĂ©diĂ©es Ă saint Pierre, saint Paul de Tarse, saint AndrĂ© et Jacques dâAlphĂ©e.
Le 22 avril 2007 la statue de saint Georges a été posée sur la rambarde du jubé, sur le cÎté interne de la façade de la Gloire. Cette date correspond à la fois au 550e anniversaire de la proclamation de Georges (Jordi) comme saint patron de Catalogne et à la célébration du 125e anniversaire de la pose de la premiÚre pierre du temple. La statue signée par Subirachs est un bronze de trois mÚtres de haut et est inspirée de saint Georges de Donatello.
De mĂȘme, en septembre 2008 les portes de la façade ont Ă©tĂ© placĂ©es. Ce sont deux portes en bronze de deux tonnes chacune, Ă©galement sculptĂ©es par Subirachs.
Les travaux
AprĂšs une pĂ©riode dâinterruption des travaux, ceux-ci ont repris en 1944 sous la direction de Francesc Paula Quintana, Isidre Puig et Boada, Luis Bonet et Gar, et Francesc Cardoner qui a assumĂ© cette charge jusquâen 1983. Cette Ă©quipe sâest essentiellement chargĂ©e de la construction de la façade de la Passion, en suivant les plans et les maquettes laissĂ©s par GaudĂ, en proposant de continuer lâĆuvre de la maniĂšre la plus fidĂšle possible au style personnel et unique du maĂźtre.
Finalement, en 1985, le directeur des travaux devient Jordi Bonet i Armengo. Il a Ă sa charge une Ă©quipe d’architectes et travailleurs oĂč figurent Carles BuxadĂ©, Joan Margarit et Jordi FaulĂ i Oller. Cette Ă©quipe se charge principalement de voĂ»ter la nef et ses collatĂ©raux. Encore une fois, elle a suivi les indications de GaudĂ, bien quâelle ait apportĂ© de petites innovations, essentiellement dans lâusage de nouveaux matĂ©riaux comme le bĂ©ton, lâusage de la CAO et les projections en 3D.
Musée
Projet pour Tanger rĂ©utilisĂ© par GaudĂ pour le Temple. La Sagrada FamĂlia dispose depuis 1961 dâun espace utilisĂ© comme musĂ©e. Il est situĂ© dans le souterrain du temple, sous la croisĂ©e du transept, oĂč se situaient prĂ©cĂ©demment les ateliers de lâĂ©difice. Le musĂ©e a Ă©tĂ© agrandi en rĂ©utilisant lâespace libĂ©rĂ© par les Ă©coles de la Sagrada FamĂlia aprĂšs leur dĂ©placement en 2002 aux abords de lâintersection des rues Sardenya et Mallorca prĂšs de la façade de la Passion.
Le musĂ©e expose des maquettes, des plans, des dessins anciens et originaux, des photographies sur lâĂ©volution des travaux, ainsi que des outils destinĂ©s aux Ă©tudes prĂ©paratoires conçus par GaudĂ, dont les cordelettes lestĂ©es de petits sacs utilisĂ©s pour la crypte de la Colonie GĂŒell. On y trouve enfin des maquettes des sculptures de la façade de la Passion de Josep Maria Subirachs i Sitjar.
Le visiteur peut Ă©galement visionner un film montrant les diverses relations du temple avec son environnement et retraçant lâĂ©volution des travaux dans le temps.
Culture populaire
La Sagrada FamĂlia est Ă©galement connue sous le nom de « CathĂ©drale des pauvres » du nom dâune toile homonyme de Joaquim Mir. Salvador DalĂ considĂ©rait que « lâon devrait confier lâachĂšvement du temple aux chauffeurs de tramway Ă titre expiatoire », GaudĂ ayant Ă©tĂ© renversĂ© par un tramway.
Controverses
Un des points qui a suscitĂ© la plus grande des controverses au sujet de la Sagrada FamĂlia reste son implantation urbaine dans Barcelone. Quand les travaux dĂ©butent, le site se trouve sur des terrains vagues mais lâĂ©glise est rapidement rattrapĂ©e par lâurbanisation de la ville. En 1905, GaudĂ rĂ©alise un projet pour englober la Sagrada FamĂlia dans le Plan Jaussely â le plan dâamĂ©nagement des quartiers nord et est de Barcelone conçu pour organiser et contenir la croissance de la ville. GaudĂ dessine alors un schĂ©ma mettant son Ă©glise catholique au centre dâune place en Ă©toile octogonale plantĂ©e dâarbres. Cette organisation donne un recul suffisant pour apprĂ©cier le temple dans son intĂ©gralitĂ©. Cependant, en raison du coĂ»t des terrains, le projet est rĂ©duit Ă une Ă©toile Ă quatre branches.
En 1902, la Veu de Catalunya publie un dessin du temple rĂ©alisĂ© par Joan RubiĂł i Bellver, collaborateur de GaudĂ dont le nom est «Le rĂȘve rĂ©alisé». Ce dessin va ĂȘtre complĂ©tĂ© par la prĂ©sentation au Grand Palais de Paris du 15 avril 1910 au 30 juin 1910, dâune maquette polychrome Ă lâĂ©chelle 1:25 de la façade de la NativitĂ© ainsi que de dessins de la Place de lâEstelada que GaudĂ avait proposĂ©e Ă la mairie de Barcelone. Son projet montre les distances nĂ©cessaires pour obtenir une vision parfaite du temple avec un angle de 30 degrĂ©s horizontalement et verticalement, et ainsi pouvoir voir les deux façades Ă la fois. Sa proposition nâa pas Ă©tĂ© acceptĂ©e.
Les archives municipales conservent des plans de 1916 prĂ©sentĂ©s par GaudĂ lors des dĂ©bats du conseil municipal portant sur lâamĂ©nagement des alentours du temple. LâamĂ©nagement final ne retient aucune des propositions de lâarchitecte.
Cependant, le plan de GaudĂ nâest pas complĂštement oubliĂ©. En 1975, la mairie de Barcelone rĂ©alise une Ă©tude urbaine qui prĂ©voit une zone en forme de croix autour de la Sagrada FamĂlia, avec quatre places amĂ©nagĂ©es en parcs. Ă cette Ă©poque, il nâexiste que deux de ces places et la crĂ©ation des deux nouvelles suppose la dĂ©molition de nombreux bĂątiments. Malheureusement, le projet est reportĂ© sine die.
En 1981, la place GaudĂ, en face de la Sagrada FamĂlia est amĂ©nagĂ©e avec un projet de jardins de Nicolau Maria RubiĂł i TudurĂ. Le bassin du jardin est conçu pour reflĂ©ter le temple.
Sculptures
Lors de leur installation sur la façade de la Passion, les sculptures de Subirachs dĂ©clenchent des polĂ©miques en raison de leur fort contraste stylistique avec les statues naturalistes-rĂ©alistes de la façade de la NativitĂ©. Les uns affirment quâil faut respecter le style de la seule façade rĂ©alisĂ©e par GaudĂ, les autres rĂ©torquent que les deux façades ont des symboliques opposĂ©es : naissance et mort.
Construction de la ligne TGV
Le ministĂšre de lâamĂ©nagement du territoire du gouvernement espagnol a projetĂ© la construction dâun tunnel par la rue Majorque, juste sous la zone sur laquelle sâĂ©lĂšvera la façade principale de lâĂ©difice. Ce tunnel servira Ă la ligne nouvelle Barcelone – France. Bien que le ministĂšre assure que le projet ne prĂ©sente aucun risque pour la structure du temple, des experts universitaires de diffĂ©rentes disciplines, le Patronat de la Sagrada FamĂlia[, le Collectif pour un bon tracĂ© du TGV et la plate-forme des riverains AVE pel litoral sâopposent au projet.
La dĂ©fiance envers le projet sâest dĂ©veloppĂ©e aprĂšs lâeffondrement du Carmel, lors de la construction dâune ligne de mĂ©tro.
Cependant, de rĂ©centes Ă©tudes dâun collĂšge de gĂ©ologues de Catalogne concluent que les travaux ne prĂ©sentent pour le temple qu’un risque trĂšs limitĂ©. Une Ćuvre magistrale comme la Sagrada Familia doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e de tout risque, mĂȘme celui qualifiĂ© de « risque trĂšs limitĂ© ».
* Sources pour texte: Wikipedia, notes personnelles
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