laTanzanie


La Tanzanie

La Tanzanie est une démocratie jeune mais stable.

Le pays comprend d’immenses espaces cuits par le soleil d’Afrique, des montagnes et des volcans jaillis des entrailles de la Terre, de grands lacs, des animaux sauvages et libres (certains toujours menacés), des troupeaux par milliers (par millions dans le cas des gnous), des paysages dignes du jardin d’Éden, des savanes à l’infini ponctuées d’acacias et de baobabs, le tout sur un territoire vaste comme presque deux fois la France.

Au large de la Tanzanie, les îles de Zanzibar et de Pemba sont deux perles océanes aux sonorités magiques, parfumées aux épices, et tournées vers la culture orientale.

Sa nature impossible à dompter a sauvé la Tanzanie de la banalisation. Ce pays d’une beauté époustouflante nous renvoie aux origines de l’homme (gorges d’Olduvai). Certains disent que c’est là qu’était le paradis terrestre d’Adam et Ève.

Autant qu’un voyage dans l’espace, un safari en Tanzanie constitue une étrange envolée dans le temps, une incursion inoubliable dans l’univers animal. Les parcs de Tanzanie, moins nombreux qu’au Kenya voisin, y sont beaucoup plus étendus et les animaux y naissent, grandissent, et s’y reproduisent comme dans un royaume où le visiteur n’est qu’un hôte de passage, contemplatif et bienveillant.

La Tanzanie est le paradis des amoureux de la nature

Dès que l’on pense à la Tanzanie, immédiatement, un kaléidoscope d’images vient à l’esprit : des hordes de zèbres, de gnous et de gazelles s’étirant à l’infini sous des cieux nacrés ; un guépard marchant à grands pas à travers les herbes sèches ; la silhouette d’un fier Masaï qui se détache sur l’horizon ; le Kilimandjaro et ses sommets couverts de neige qui se découvre soudain. Toutes ces images reflètent la beauté d’un pays unique : la Tanzanie.

Cette terre est fascinante.

Les paysages, à couper le souffle, sont l’habitat de la faune sauvage la plus importante au monde tant par sa quantité que par sa diversité.

Ce sont les derniers paradis terrestres du continent africain. Trois réserves et parcs nationaux sont ainsi classés à l’inventaire du patrimoine de l’humanité : le parc National de Serengeti, le cratère de Ngorongoro, la réserve de Selous.

La plupart des réserves sont immenses, plus grandes que des pays pour certaines, sans clôtures, sans barrières, les migrations animales y sont naturelles.

Contempler ces immenses troupeaux sauvages qui se déplacent librement comme ils le font depuis la nuit des temps ne peut laisser personne insensible tant ce spectacle nous rappelle que cette planète est un trésor. Les stars sont les grands chats, lions, léopards et guépards et les mal-aimés seconds rôles de composition, hyènes, chacals et vautours (et naguère lycaons). Il ne faut pas oublier des acteurs au rôle ponctuel, sinon épisodique, mais crucial, j’ai nommé les crocodiles du Nil. Et, omniprésentes, envahissantes, la présence piquante de nuages de tsé-tsé, contre lesquelles on pestera moins quand on se rappellera que sans leur susdite envahissante omniprésente présence, la plupart des réserves naturelles et parcs nationaux tanzaniens et kenyans n’existeraient pas. C’est en effet leur présence qui a empêché l’occupation de ces territoires par les humains.

Lacs, rivières, montagnes, volcans, savanes, forêts, plaines immenses, mer turquoise, les paysages de Tanzanie sont d’une diversité sans bornes.

Depuis longtemps déjà le pays applique une politique stricte de protection de la nature. Les réserves et parcs nationaux sont gérés pour le plus grand bienfait de la faune et de la flore. Le Gouvernement est même en train d’élargir le périmètre de certaines réserves ce qui est remarquable.

Les peuples de Tanzanie forment une mosaïque de plus de 100 tribus de souches nilotique (Les Maasaïs, les bantoues et couchitiques). Ces groupes diffèrent tant au niveau du langage, de la culture que du mode de vie mais sont réunies par le sens de la nation.

Ils communiquent entre eux grâce au swahili, la langue venue de Zanzibar.

Visiter la Tanzanie c’est un retour aux sources, une immersion dans la nature et certainement l’occasion de prendre conscience de la beauté et de la fragilité de l’environnement.

Les Tanzaniens ont un savoir faire irréprochable pour organiser un safari dans leur pays. Au départ d’Arusha, nous volons vers le nord du Serengeti et la grande migration, puis le cratère Ngorongoro, le parc du lac Manyara et le parc Tarangire avant de revenir à Arusha au pied du Kilimandjaro. Les guides sont des professionnels, salariés à l’année, et ont une connaissance encyclopédique de la brousse et une patience infinie pour vous faire découvrir la faune sauvage de ces endroits merveilleux.

Personne ne peut rester insensible devant le spectacle de ces immenses territoires préservés où les animaux évoluent librement depuis la nuit des temps. Séjourner au coeur des Réserves est une expérience inoubliable. J’en étais à mon deuxième safari en Tanzanie et il fut encore plus spectaculaire que le premier. Ce que je croyais impossible.

Géographie

La Tanzanie est un pays d’Afrique de l’Est situé en bordure de l’océan Indien, dans la partie tropicale de l’Hémisphère sud. C’est une république. Il est entouré au nord par le Kenya et l’Ouganda, à l’ouest par le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo, au sud-ouest par la Zambie et le Malawi et au sud par le Mozambique. Le pays couvre 945 087 km2 et compte près de 40 millions habitants essentiellement bantous. Sa capitale est Dodoma située dans l’intérieur des terres mais le principal pôle économique est l’ancienne capitale Dar es Salam située sur la côte. Les langues officielles sont le kiswahili et l’anglais mais l’arabe est aussi parlé notamment dans les îles de Zanzibar et Pemba.

Le pays est traversé par la vallée du grand rift qui parcourt la partie occidentale du pays du nord au sud et dans lequel se logent quelques-uns des grands lacs africains : lac Malawi, lac Rukwa, lac Tanganyika, lac Victoria, lac Eyasi, lac Manyara, lac Natron, etc. Le centre du pays est constitué d’un plateau drainé par des rivières et des fleuves qui se jettent dans l’océan Indien. La façade maritime du pays est formée d’une plaine côtière qui fait face à l’archipel de Zanzibar formé de trois principales îles : Unguja, Pemba et Mafia.

La Tanzanie comporte plusieurs volcans dont un seul, l’Ol Doinyo Lengaï, est encore actif et un autre constitue le point culminant du continent africain, le Kilimandjaro, avec 5 895 mètres d’altitude.

Les animaux

On y trouve de nombreux parcs naturels. En plus de l’énorme terrain du Serengeti, il y a le magnifique cratère du N’Gorongoro (7e merveille naturelle du monde), le parc Tarangire, le parc du Lac Manyara où on peut avoir la chance d’apercevoir lions, éléphants, rhinocéros, guépards, léopards, hyènes, chacals, girafes, hippopotames, crocodiles, etc.

Le gnou oriental à barbe blanche est une antilope de grande taille, pesant de 230 à 260 kg. Mâle et femelle portent des cornes dirigées vers le haut et l’arrière pour les sujets âgés de plus de 6 mois. Son nom de gnou est la transposition du swahili gnu qui est une onomatopée censée restituer le bruit quasi continu qu’émettent nos infatigables marcheurs mâcheurs. Le gnou appartient à l’ordre des Artiodactyles (nombre pair de doigts) et à la famille des Bovidés. C’est donc un ruminant, astreint à brouter pendant des heures et à ruminer le reste du temps. Le gnou peut brouter en se déplaçant mais doit être au repos pour ruminer, couché sur le ventre ou debout.

Le zèbre est un équidé aux goûts alimentaires rustiques, la gazelle de Thomson une petite antilope délicate dans ses choix alimentaires.

Les prédateurs sont des carnivores patentés, chasseurs ou charognards, le plus souvent les deux à la fois. Les hyènes les suivent et s’attaquent aussi aux proies mortes. Seuls les vautours ne s’attaquent exclusivement qu’aux proies mortes et seuls les guépards ne se nourrissent que de proies qu’ils ont tuées. Les crocodiles du Nil sont des reptiles aquatiques à croissance continue qui peuvent atteindre 6 m de long et plus, peser plus de 500 kg.

Tout ce petit monde est imbriqué, la nourriture des uns dépend de la présence des autres, directement dans le cas d’une relation proie-prédateur.Même les proies tirent bénéfice de l’action des prédateurs. Ceux-ci éliminent faibles, malades, individus en fin de vie, limitent les possibilités de transmission de tares génétiques, de propagation de maladies contagieuses et préviennent ainsi les épidémies chez les animaux, assurent un service de nettoyage sans faille. Et les prédateurs voient leur nombre dépendre de la ressource qu’il convient de ne pas surexploiter sous peine de lendemains de famine.

La grande migration

La grande migration des gnous est annuelle. On peut même dire qu’elle a lieu pendant une grande partie de l’année. Elle est constituée de un à deux millions de gnous à queue noire de quelques centaines de milliers de zèbres (au moins 260 000) et d’un certain nombre d’antilopes (plus de 300 000) majoritairement des gazelles de Grant et surtout de Thomson, mais aussi des élands, bibales, topis. Gnous accompagnés et zèbres forment un troupeau gigantesque qui parcourt en un an au minimum 800 km et jusqu’à 1000 à 1500 km, voire plus. En effet, la migration n’est pas synonyme d’une marche en avant continue, il y a des « remords », des retours en arrière, des zigzags, des petites boucles dans la grande boucle.

En colonnes pouvant dépasser 30 ou 40 km de long, les gnous parcourent une boucle qui les amène selon la saison entre le sud du Serengeti et de l’aire de conservation du Ngorongoro en hiver et les plaines du nord du Serengeti et Masai Mara au Kenya en été. La grande migration quitte entre mai et juin les plaines du sud pour rejoindre les zones plus humides du nord ou de l’ouest puis de septembre à novembre refont le parcours en sens inverse, toujours à la recherche des pluies et de l’herbe verte et tendre qui va avec. Les gnous peuvent couvrir jusqu’à 80 km par jour !

Tous les gnous de la grande migration ne passent pas forcément par Masai Mara. À côté de cette grande migration existent d’autres transhumances de gnous, moins longues, par exemple un petit nombre de gnous (50 000 quand même…) va retrouver ses congénères sédentaires du cratère du Ngorongoro, et environ 100 000 gnous quittent les plaines de Loita au Kenya pour passer l’été dans celles de Masai Mara…

Photos de haut en bas: Gorges d’Olduvai, Mont Kilimandjaro, la migration des gnous, rivière de la savanne, avion Aruhsa à Serengeti nord, le cratère Ngorongoro, un gnou, les vautours, une hyène, les zèbres.