le mont Blanc, France


« Du haut de ses 4 810,9 mètres, le Mont-Blanc vous fait signe.

Son sommet est couronné par une masse de nuages ?

On dit qu’ met son bonnet : il promet la tempête.

Une traînée nébuleuse forme deux oreilles immenses qui s’étendent vers l’Est ?

Le Mont-Blanc a l’âne : les nuages et la pluie ne vont pas tarder.

La neige de la cime est soufflée par le vent ?

Il fume la pipe : un grand vent va bientôt se lever ».

Le Mont Blanc (en italien monte Bianco), dans le massif du Mont-Blanc, entre le département de la Haute-Savoie (France) et la vallée d’Aoste (Italie), est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d’Europe occidentale et le cinquième sur le plan continental en considérant les montagnes du Caucase.

Le sommet a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d’aventuriers, depuis par sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent aujourd’hui de le gravir avec une préparation sérieuse. Il est un objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles.

Le mont Blanc s’élève au cœur du massif du Mont-Blanc et constitue le point culminant de la chaîne des Alpes. C’est également le plus haut sommet d’Europe occidentale, ce qui lui vaut le surnom de Toit de l’Europe. Il se situe à cheval entre la France et l’Italie, au sud de Chamonix (département de la Haute-Savoie, 200 kilomètres à l’est de Lyon) et au nord-ouest de Courmayeur (vallée d’Aoste, 150 kilomètres au nord-ouest de Turin).

Depuis le sommet du mont Blanc, il est possible de voir ou d’apercevoir quatre massifs montagneux : le Jura, les Vosges, la Forêt-Noire et le Massif central. La vision théorique lointaine dépend de la géomorphologie et de l’influence de la courbure terrestre.

Le mont Blanc est représentatif de la géologie du massif : il est constitué de granite aux parois abruptes à l’est et au nord tandis que le pluton est recouvert de gneiss à l’ouest et au sud. Il se situe donc à la jonction entre ces deux masses rocheuses cristallines, le sommet lui-même, entièrement sous la neige, étant très certainement constitué de gneiss.

La faune et la flore dans les Alpes sont particulières. Les névés persistent au-delà de 2 800 mètres d’altitude. Les premières pentes du mont Blanc se situant vers 3500 mètres, elles se trouvent donc au-delà de la limite de l’étage nival. Le manteau neigeux important et les conditions climatiques extrêmes rendent les conditions de vie des espèces végétales et animales presque impossibles. Pourtant, aux altitudes les plus basses ou dans les creux de falaises abrités, certaines plantes arrivent à subsister comme la renoncule des glaciers que l’on trouve jusqu’à 4 000 mètres. Cependant, la flore se limite essentiellement à des mousses et lichens. Les mammifères ne peuvent pas vivre dans les conditions décrites, contrairement à certaines espèces d’oiseaux : chocards à bec jaune, lagopèdes, accenteurs alpins et autres niverolles alpines.

La situation spectaculaire du glacier du Mont Blanc et des Bossons, inspira à Horace-Bénédict de Saussure, dans ses Voyages dans les Alpes (1779-1786), une description particulièrement flatteuse: « Ces glaciers majestueux, séparés par de grandes forêts, couronnés par des rocs de granit d’une hauteur étonnante, qui sont taillés en forme de grands obélisques, et entremêlés de neiges et de glaces, présentent un des plus grands et des plus singuliers spectacles qu’il soit possible d’imaginer ».

Le tunnel du Mont-Blanc fut mis en service le 19 juillet 1965. Il relie Chamonix-Mont-Blanc en Haute-Savoie (France) à Courmayeur dans la Vallée d’Aoste (Italie). Le tunnel du Mont-Blanc est constitué d’une galerie unique à double sens de circulation, le doublement du tunnel projeté n’ayant jamais été réalisé pour des raisons d’abord de financement, puis d’opposition farouche des riverains en raison des nuisances dues à la circulation intense des poids lourds. Il a permis une réduction de parcours de la France vers Turin de 50 km et vers Milan de 100 km. Longueur du tunnel : 11,6 km de Chamonix à Courmayeur. Altitude de l’entrée côté français : 1 274 m, de l’entrée côté italien : 1 381 m (le tunnel n’est pas horizontal mais en forme de V inversé pour faciliter l’écoulement des eaux). Il passe à l’aplomb exact de l’aiguille du Midi. La hauteur intérieure du tunnel est de 4,35 m et sa largeur de 8 m (deux fois 3,5 m et deux fois 0,5 m de bande latérale).

Après de longues années nécessaires à son percement,. Sa gestion est séparée en deux parties et deux sociétés concessionnaires sont constituées, qui gèrent chacune sa moitié de tunnel : côté français : l’ATMB (Autoroutes et tunnels du Mont-Blanc) et du côté italien : la SITMB (Società italiana per azioni per il Traforo del Monte Bianco).

* textes inspirés de Wikipedia

La collection de photos de Claude Dupras comprend 84 photos captées au balcon du Merlet et à Chamonix.

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Voici quelques photos de la collection :