le Vaucluse


Le Vaucluse

Ce département situé au coeur de la Provence où on découvre le charme de la région, les activités, les festivités est limitrophe des départements du Gard et de l’Ardèche à l’ouest, de la Drôme au nord, des Alpes-de-Haute-Provence à l’est, du Var (sur quelques centaines de mètres à peine) et des Bouches-du-Rhône au sud.

Le relief du Vaucluse présente une alternance de montagnes. Soient, le massif des Baronnies et des Dentelles de Montmirail, le massif du Luberon et les monts du Vaucluse. Son point culminant est le Mont Ventoux à 1 912 mètres. Le Vaucluse est aussi composé de plateaux et de plaines parsemés de collines.

La plus importante de ces plaines, située au sud et à l’ouest du Mont Ventoux, le « Géant de Provence », est la plaine du Comtat, au sein de laquelle est concentrée une majorité de la population. La zone est extrêmement fertile et abrite une grande partie de la culture de primeurs français. La flore du mont Ventoux et sa biodiversité ont faite amené l’Unesco à l’inscrire comme » réserve de biosphère » en 1990. Les massifs abritent une végétation composée essentiellement de résineux. Le Luberon au sud abrite un écosystème diversifié, qui a notamment conduit à la création du Parc naturel régional du Luberon.

Les cours d’eau ont taillé dans les roches calcaires des paysages variés tels les gorges de la Nesque ou la combe de Lourmarin

Malgré des étés secs et des plans de sècheresse qui reviennent chaque année, l’eau est assez présente dans le département.

Le climat est « méditerranéen à influence semi-continentale ». Les 700 mm de pluie par an en Vaucluse sont concentrés sur 80 jours.

Le département tient son nom du village du même nom, Vaucluse, qui s’appelle aujourd’hui Fontaine-de-Vaucluse. Le village lui-même doit son nom à une profonde vallée très pittoresque, Vaucluse (étymologiquement vallée close : Vallis Clausa en latin).

. L’Histoire

L’Histoire du territoire du département de Vaucluse est ancienne avec de nombreuses traces d’occupations préhistoriques. Avant l’arrivée de Jules César, le territoire est occupé par plusieurs tribus celto-ligures. Avec l’occupation romaine du territoire, de nombreux monuments sont créés. Des théâtres comme le Théâtre antique d’Orange, des routes et des ponts comme le pont Julien, etc.

. les papes
Depuis  la deuxième moitié du XIII° siècle, le pape a l’habitude de résider régulièrement hors de Rome. Quand Clément V arrive à Avignon en 1309, accueilli par les Dominicains, il n’a pas l’intention de s’y établir définitivement ni de faire de cette ville une nouvelle capitale de la chrétienté. C’est pourtant le rôle que la ville va jouer pendant un siècle.

Le pape ne veut plus résider dans une Rome déchirée par des clans rivaux, en proie à des émeutes quasi-permanentes. Depuis le Schisme entre l’Église d’Orient et d’Occident, Rome se trouve excentrée par rapport au centre de la chrétienté catholique dont les royaumes de France et d’Angleterre sont les deux grandes puissances rivales. Avignon jouxte le Comtat Venaissin, terre de l’Église depuis 1274. La ville elle même appartient à Charles II d’Anjou, comte de Provence mais aussi vassal et fidèle allié du pape en tant que roi de Naples. La Provence, pacifiée, jouit d’une paix profonde depuis un demi-siècle

De 1309 à 1376, sept papes se succèdent à Avignon : Clément VJean XXIIBenoît XIIClément VIInnocent VIUrbain V et Grégoire XI .

L’installation du pape et de sa cour provoque une formidable augmentation de la population à près de 40,000 habitants. Avignon devient cosmopolite.

Le célèbre Palais des Papes, édifié en 1335 sous Benoît XII fut terminé en 1352 sous Clément VI. Dans toute la ville et ses environs (à Villeneuve), les cardinaux se font construire des « livrées cardinalices » somptueuses. Le Petit palais et la Livrée Ceccano en sont de magnifiques exemples, cette dernière abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale. La ville se transforme: on reconstruit, on agrandit, on embellit les églises, les monastères et les couvents. Les habitations débordent en dehors des remparts devenus trop étroits. Le pape décide en 1355 la construction d’une nouvelle enceinte pour se protéger des incursions de bandes de routiers qui parcourent et pillent la région.

Clément VI (1342-1352) racheta à la reine Jeanne la ville d’Avignon pour 80 000 florins d’or. La seconde partie du XIII° siècle est une période troublée. Des bandes de mercenaires désœuvrés pillent, massacrent la population et sèment la terreur sur leur passage. Les richesses de l’Église à Avignon les attirent.  En 1357 et 1358, le Comtat est dévasté et Avignon est menacée. Le pape préfère payer une rançon pour éloigner le danger. Une nouvelle fois en 1360, le pape préfère payer mais l’insécurité persiste. En 1365, Bertrand du Guesclin, en route vers l’Espagne à la tête d’une armée de routiers, s’arrête à Villeneuve et exige une énorme rançon dont le pape Urbain V s’acquitte. En plus des routiers, la peste est apparue en Europe. Les épidémies déciment régulièrement la population. La première, la peste de 1348-1349 fut la plus terrible. Les morts se comptent par milliers dans la ville. Elle est de retour en 1361, accompagnée de la famine.

Le pape Grégoire XI, pressé par les romains, motivé par les désordres et les révoltes dans ses États Pontificaux, rentre à Rome le 17 janvier 1377 après trois mois et demi d’un épuisant voyage. Il y meurt l’année suivante, le 27 mars 1378.

. La France

Le 14 septembre 1791, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France. Puis, le 12 août 1793, fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d’Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d’Apt et d’Orange. En 1800, une dernière modification des limites départementales rattacha Suze-la-Rousse à la Drôme, ce qui eut pour conséquence d’enclaver entièrement le canton vauclusien de Valréas dans la Drôme.

. Le pont d’Avignon

A l’origine, il existait un pont antique en bois reliant Villeneuve à Avignon. C’est sur ces bases que fût bâti un premier pont dont les piliers étaient reliés probablement par des passerelles de bois. Il a été ouvert à la circulation dès 1184. Mais ce premier pont de l’époque romane est détruit jusqu’à la quatrième arche pendant le siège de 1226.

A cette époque existait la confrérie de « l’oeuvre du pont » regroupant 24 frères. Grâce à leurs quêtes incessantes et à l’habile utilisation des péages, ils peuvent entreprendre la construction d’un pont gothique en pierre sur les restes de l’ouvrage datant du XIIe siècle, sur le même principe de construction de ponts tout aussi fameux dans la région : le Pont du Gard ou le Pont Julien de Bonnieux.

Le nouveau pont s’étire sur environ 900 mètres et compte quelques 22 arches.

Au Moyen Age, le Pont d’Avignon (St Bénezet) s’intègre sur l’un des plus importants itinéraires de pèlerinage entre l’Italie et l’Espagne. Il va devenir indispensable à la cour pontificale qui s’installe en Avignon au XIVe siècle. Très vite, les cardinaux s’installent à Villeneuve pour fuir les nuisances d’Avignon, qualifiée alors par le poète Pétrarque de « plus infecte et plus puante des villes de la terre ». Le pont était à ce moment le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux, et le Palais des Papes situé à l’intérieur des remparts d’Avignon.

Louis XIV est l’un des derniers à avoir franchi le Rhône sur le pont d’Avignon avant son « effondrement » au XVIIe siècle, mais il ne voulut jamais payer sa restauration, malgré sa volonté d’en devenir propriétaire.

Le nom St-Bénezet vient d’une légende d’un jeune berger qui descendit en 1177 des montagnes de l’Ardèche. Il se disait envoyé par Dieu pour construire un pont à Avignon. Au début, on le prit pour un fou, mais il avait entendu une voix venue du ciel lui dictant : « Bénezet, prends ta houlette et descends jusqu’en Avignon, la capitale du bord de l’eau : tu parleras aux habitants et tu leur diras qu’il faut construire un pont ». 

. Les vins Côtes-du-Rhône 

La région de la vallée du Rhône est l’une des plus anciennes régions viticoles du monde, elle remonte à l’Antiquité. Ses 81 294 hectares de vignobles couvrent les départements du Rhône, de la Loire, de l’Ardèche et du Gard, ainsi que ceux à l’ouest de la basse Drôme, et du sud du Vaucluse. Elle est le second vignoble français d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), en superficie et en production (414 millions de bouteilles). D’un point de vue géographique et géologique, la vallée du Rhône est séparée en deux régions bien distinctes, le nord et le sud. Leurs productions sont différentes en ce qui concerne les cépages utilisés et les vins obtenus.

Les vignobles de la partie méridionale sont Châteauneuf, le site n°1 des 171 communes productrices de vins, planté sur le plateau de Montredon, et à côté se trouvent les grands crus Gigondas et Vacqueyras, dont le paysage est dominé par les Dentelles de Montmirail. Lirac et Tavel, sur la rive droite du Rhône, élaborent en grande majorité des rosés. Plus au sud, ce sont les Coteaux du Tricastin, les Côtes du Ventoux, les Côtes du Vivarais et les Côtes du Lubéron. Mais, surtout, c’est par ici qu’on trouve les petits villages (tel Rochefort du Gard) qui produisent les fameux Côtes du Rhône et Côtes du Rhône-villages. Enfin, Beaumes-de-Venise et Rasteau produisent des vins doux naturels, mais aussi quelques rouges.

À tous les ans, des milliers de personnes viennent déguster les vins de la région sur la place du palais des papes .                     

. Les communes

Les communes, villages et villes du Vaucluse sont différents et offrent chacun leur intérêt particulier, leur beauté respective, la qualité de vie de leurs habitants et les produits de leur terroir. Parmi ceux qu’il faut visiter on trouve: Apt – Avignon – Carpentras – Cavaillon – Châteauneuf du Pape – Fontaine de Vaucluse – Gordes – Isle sur la Sorgue – Lourmarin – Menerbes (et les environs) – Orange – Pernes les Fontaines – Roussillon – Sault – Vaison la Romaine – Valréas et plusieurs autres.

En cliquant sur les noms des communes, villages ou villes mentionnés précédemment, on trouve tous les renseignements en rapport avec les directions, les descriptions, les distances, les choses à visiter et à voir, les loisirs, l’artisanat, les produits, les animations, les fêtes, l’hébergement et les villages voisins.