Sarnath
Sarnath est une cité bouddhiste se trouvant à une dizaine de kilomètres au nord de Varanasi dans le même État indien, l’Uttar Pradesh. C’est le lieu du premier sermon du Bouddha et est de ce fait l’un des quatre lieux saints du bouddhisme.
Comme le font toujours les sadhus de l’Inde de nos jours, le Bouddha ne se déplaçait pas durant la saison de la mousson. Il restait à Sarnath durant cette dernière, s’abritant dans une hutte où il prenait l’habitude de résider lors de ses séjours à Sarnath. Lorsque le groupe atteint le nombre de 60 personnes, le Bouddha le dispersa pour qu’il répande le Dharma.
Sarnath devint un centre bouddhiste majeur de l’école Sammatiya. Cependant, on a trouvé à Sarnath des représentations de Heruka et de Tara, ce qui semble indiquer que le bouddhisme Vajrayana y était aussi pratiqué ou enseigné. Les rajas locaux et les riches marchands basés à Varanasi participèrent largement à l’épanouissement du Bouddhisme à Sarnath. Au IIIe siècle, Varanasi était devenue un centre artistique important qui attint son zénith au cours du IVe au VIe siècle. Lors de sa visite à Sarnath, le pèlerin bouddhiste chinois Faxian y découvrit quatre stupas et deux monastères. Plus tard au VIIe siècle, Xuanzang y compta 30 monastères et 3 000 moines.
Le site continue à prospérer mais subit, en 1026, les coups du pillard afghan Mahmoud de Ghazni lors d’un de ses 17 raids dans le nord de l’Inde.
Le site est rasé par le sultan de Delhi Qutb ud-Din Aibak en 1194 et devient inactif avec la quasi disparition du bouddhisme de la terre indienne. Il tombe alors dans l’oubli durant six siècles jusqu’en 1794, lorsque Jagat Singh, le divan du raja de Bénarès, récupère des briques du Stupa Dharmarajika pour les utiliser comme matériau de construction.
En 1798, Jonathan Duncan, le résident anglais à Bénarès fait le compte-rendu de la découverte d’une boîte de marbre vert contenue dans un coffre de pierre mis au jour lors des travaux sur le stûpa, entraînant un intérêt pour le site. La boîte qui avait été prélevée du site, contrairement au coffre que Sir Alexander Cunningham retrouvera en place en 1835, abritait des fragments d’os, des perles, des rubis et de l’or et a aujourd’hui disparu avec son contenu. Le coffre de pierre vide fut quant à lui envoyé à la Bengal Asiatic Society par Cunningham et fait partie aujourd’hui des collections de l’Indian Museum de Calcutta.
À la suite de la découverte de Jagat Singh, Sarnath va devenir un champ de fouilles pour les chercheurs de trésors. En 1815 sont effectuées les premières fouilles officielles. Puis, Cunningham, en 1835-1836, met à jour un monastère. En 1851-1852, le major Kittoe révèle plusieurs stûpas et un monastère, puis en 1904-1905, F. C. Gertel retrouve le sanctuaire principal et le pilier d’Asoka avec son célèbre chapiteau aux lions, ainsi que de nombreuses sculptures et inscriptions. Parmi les autres campagnes de fouilles de Sarnath, on compte celles de C. Horne (1865), Sir John Marshall (1907), H. Hargreaves (1914-1915) et Daya Ram Sahni (1927-1932).
C’est un bouddhiste singhalais Anagarika Dharmapala, qui est l’artisan de la restauration des monuments de Sarnath, qui étaient, à cette époque-là, dans un grand état de délabrement et d’abandon. Après avoir plaidé, par ses écrits et ses discours, pour une réhabilitation de Sarnath, il lève des fonds auprès d’Indiens prospères et d’occidentaux.
Sources du texte: Routard, Wikipedia, internet, notes personnelles, pamphlets
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Claude Dupras
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